RAPPORT SUR LES MARIAGES FORCES DE MOIS DE AOUT ET SEPTEMBRE 2014

Le phénomène mariage forcé n’est un secret pour personne et nous sommes à la troisième décennie. Personne ne peut plus prétendre de n’en avoir vu entendu parler. Les populations habitent dans les milieux reculés en connaissent plus. Certes, des efforts considérables sont en train d’être fournis pour freiner ces fléaux, mais beaucoup reste encore à faire. En effet, en ce qui concerne les milieux ruraux où le déficit de l’information est très grand, il faudrait reconnaitre que les grandes parties de ces trois territoires notamment Uvira, Fizi et Walungu ne bénéficient pas de tous les atouts de la modernisation en matière de l’information (émission radio diffusées). Ce rapport se situe dans les territoires de Fizi, Walungu et d’Uvira dont plus de 60‰ des populations sont des jeunes, les vieillards (femmes et hommes) ne sont pas majoritaires. Les jeunes de ces trois territoires d’intervention sont plus en plus confrontés à des sérieux problèmes des mariages forcés.
Ces territoires ont par ailleurs été de lieux où des milieux des refuges, des milices des différentes des horizons divers de pays limitrophes s’été déversés lors des conflits armées qui ont ensanglanté la région et qui y se sont installés. Les mariages forcés est bien présent dans ces trois territoires notamment l’absence des statistiques faibles de bureau de l’état civil.
Dans les milieux ruraux, une personne se lève célibataire et au grand soir on lui apporte une femme avec qui il doit former le foyer ou encore, elle est enlevés pour aller former le foyer quelque part. Il est donc plus que nécessaire et urgent d’agir pour aider tant soit peu les efforts entrepris par certaines Asbl agissant dans la protection de ces humaines.

English translation by community member VickyM

REPORT ON FORCED MARRIAGES (AUGUST AND SEPTEMBER 2014)

The phenomenon of forced marriages is no secret to anyone and we are now in the third decade. No one can claim any longer that they have not heard about it. Forced marriages are most commonly found in remote areas. There have been considerable efforts to help resolve this problem, but there is still much to be done. Rural areas are often cut off from the rest of the world. In fact, it should be recognized that large portions of three territories in particular (Uvira, Fizi and Walungu) do not have access to many forms of modernization in terms of information technology (such as radio broadcasts). This report is consistent throughout the three territories where more than 60% of the population consists of young people; the elderly (both women and men) are not a majority. The youth from these three territories, in which we operate, are increasingly faced with the serious problem of forced marriages.

To complicate things further, these territories are often home to refugees, who have been repatriated, and various groups of militia from neighbouring countries that have been devastated by bloody armed conflict. Forced marriages are a stark reality in these three territories, despite the lack of statistical data from the civil registrar.

In rural areas, a young man is brought up as a single man and then one day; he is brought a wife with whom he is expected to set up a home. Sometimes, the wife will also be removed to set up a new home elsewhere. It is therefore all the more urgent to take action to help as much as possible the efforts undertaken by the non-profit making organizations involved in the protection of these people.