DIFFICULTES RENCONTREES PAR LES FILLES INTELLECTUELLES DU SUD-KIVU



Après nos investigations sur le terrain, nous avons rangé ces difficultés en trois parties :
D’une part, ces filles ont des difficultés d’être embaucher dans des entreprisses privées ou publiques, dans différentes organisations et partout ailleurs ! C’est pas parce qu’elles ne sont pas capable de travailler mais parce que les chefs n’ont pas l’esprit du développement ils engagent les filles en les obligeants d’être ses concubines ; cela montre que la violence symbolique a déjà trouvée une bonne place dans les têtes de la population de la province du Sud-Kivu en particulier et dans toute la République en générale ; or, pour développer un territoire ou une province pourquoi pas un pays, il faut d’abord changer la mentalité de cette population et la mettre au centre des actions du développements.
De l’autre part, dans les registres de mariages à l’Etat civil, 85% de mariages enregistrés par semaines sont les filles non intellectuelles et 15% sont des filles intellectuelles ; Selon nos sources, ces hommes disent qu’ils ne peuvent pas marier les filles intellectuelles parce qu’elles connaissent beaucoup de choses ; entre autre :
- Leurs droits entant que femme ;
- Les devoirs du mari vis-à-vis de sa femme et son contraire ;
- Les droits des enfants ; et autres.
Ils disent alors mieux vos marié une fille qui n’a pas étudier car elle sera soumise en tout et dans tout ! Or, c’est une autre sorte de violence, qui est une violence structurelle.
Ensuite, vient les parents et toute la famille, on les exige de quitter leurs maisons car elles ont déjà terminé les études et aller partout où elles veulent selon nos sources.
En fin vient toute la communauté qui disent elle a déjà terminé les études qu’est ce qu’elle attend encor ? Pour voir l’ampleur de ces difficultés dans la province du Sud- Kivu, nous suggérons ce qui suit :
- A l’Etat congolais de créer l’emploi pour tous,
- Aux chefs d’entreprises et organisations, d’engager les filles qui méritent à la place qu’il faut sans condition d’être leurs femmes après,
- Aux garçons qui cherchent les femmes à marier de prendre aussi les filles intellectuelles en mariage, car elles ont aussi droit au mariage,
- Aux filles intellectuelles, de créer leurs emplois ou occupation pour s’auto-prise en charge après les études,
- Aux parents, de laisser ses filles en paix car elles ont aussi leurs droits comme les garçons dans la maison.
QUELQUES QUESTONS DE REFLEXION :
- Quel sera le comportement de ces filles par rapport à ces difficultés ?
- Pourquoi et quand l’Etat congolais prendra ses responsabilités en mais en matière de l’emploi pour tous ?
- Il faut laisser les études parce qu’il n’y a pas de l’emploi ? Merci



English translation by community member heidigjr



After our field investigations, we have ranked these difficulties into three parts:
On one hand, these girls have difficulties getting hired in public or private companies, in different organizations and elsewhere!
It is not because they are not capable of working but because bosses do not have a spirit of professional development. They engage girls as their concubines; this goes to show that symbolic violence has already found root in the mentalities of those in South Kivu in particular, and throughout the Republic in general. However, to develop a territory or a province, never mind a country, we need to first change this mentality of the population and put this at the center of developmental action plans.



On the other hand, in the registry of civil marriages, 85% of marriages recorded every week are with uneducated women and the remaining 15% are with educated women. According to our sources, these men say that they cannot marry educated women because they know many things - among others:



-Their rights as women;



-The duties of a husband towards his wife and vice-versa;



-Children's rights; as well as others.



They therefore say that it is better for one to marry an uneducated woman because she can then be subjected to anything and everything!!
However, this is another kind of systematic violence.



It follows that one then become parents and then a family, it requires them to leave their homes because they have already finished their studies and can go anywhere where they want, according to our sources.
Throughout the community, they will ask what she is waiting for after she has finished her studies. To see the extent of these difficulties in the province of South Kivu, we would like to suggest the following:




  • For the Congolese State to create jobs for all,


  • For the heads of enterprises and organizations to employ women on merit without any conditions to become their wives later,




-For men to seek intellectual women to marry, because women also have marriage rights,



-For intellectual women to secure jobs and careers in order to support themselves after their studies,




  • For parents to leave their daughters in peace because they also have the same rights as men in the house.



SOME REFLECTION QUESTIONS:



-What will the behavior of these girls be in face of these difficulties?



-When will the Congolese State be responsible in creating jobs for all?




  • Must one quit one's studies because there aren't any jobs?
    Thank you

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