COMPORTEMENT DES FEMMES DANS LE LIEU DU TRAVAIL



Généralement, la justification de la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes au sein des entreprises relève de l’ordre de la justice sociale en matière d’égalité entre les citoyens. Depuis plusieurs décennies, les pouvoirs publics légifèrent en faveur de l’égalité des sexes dans le monde du travail. Cependant, ces inégalités perdurent malgré les dispositions légales et l’accent mis sur la responsabilité sociale des entreprises en la matière; L’une des explications à la perpétuation de ces inégalités est que les acteurs sociaux et politiques qui revendiquent la mixité dans les entreprises mobilisent un principe de justification qui diffère de celui des décideurs économiques dont dépend la mise en œuvre de cette mixité. Les premiers font appel à un principe de justification d’ordre moral, celui de l’égalité des citoyens. Les seconds mobilisent un principe de justification d’ordre économique, relevant de la croissance et de la rentabilité des entreprises. Or, au sein des directions des entreprises, prévaut communément la croyance que des mesures sociales, comme la réduction des inégalités entre les sexes, sont par nature contre-productives et nuisent aux performances économiques et financières. Les dirigeants justifient implicitement la discrimination par des principes d’ordre économique (maximisation des profits et de la croissance). C’est parce que cette croyance perdure que les dispositifs légaux en faveur de l’égalité des sexes suscitent une résistance de la part des dirigeants d’entreprises.



Comme bien des managers, vous passez peut-être vous aussi trop de temps à gérer des problèmes d’incivilité et de manque de respect au travail. Cela va du type qui s’assied cavalièrement sur votre bureau en poussant vos dossiers à cet autre qui rédige des SMS en réunion, sans ou­blier les impulsifs qui se laissent aller à des écarts de langage dès que la pression monte un tant soit peu…



Comment imposer le respect et vous attirer l’estime de vos interlo­cuteurs, qu’il s’agisse de ­collègues, de supérieurs ou de collabo­ra­teurs ? L’usage de la force donne rarement de bons résultats. Etre bon, voire génial, dans son domaine ne suffit pas non plus : ni les surdoués de l’informatique ni les champions de la négociation ne sont à l’abri des mal élevés.



Etre écouté quand vous parlez, suivi quand vous décidez, bref, avoir de l’autorité, de celle qui force le respect, cela ne s’improvise pas. Cela s’acquiert. Pour être respecté, il faut commencer par respecter les autres, être capable de nouer une relation équilibrée avec eux, qui ne soit gui-dée ni par la jalousie ni par l’envie de les dominer. Il convient aussi de se respecter soi-même.



"On a le droit d’être différent, de se tromper, de ne pas comprendre une explication au quart de seconde, de changer d’avis, de dire non… Encore faut-il faire valoir ces droits", explique la coach Sylvie Grivel. Si vous n’êtes pas capable de vous imposer, vous aurez bien du mal à vous faire respecter. En pratique, tout est question de dosage. Le respect est un apprentissage, il se gagne. Voici comment le mériter



Etre écouté quand vous parlez, suivi quand vous décidez, bref, avoir de l’autorité, de celle qui force le respect, cela ne s’improvise pas. Cela s’acquiert. Pour être respecté, il faut commencer par respecter les autres, être capable de nouer une relation équilibrée avec eux, qui ne soit gui-dée ni par la jalousie ni par l’envie de les dominer. Il convient aussi de se respecter soi-même.



"On a le droit d’être différent, de se tromper, de ne pas comprendre une explication au quart de seconde, de changer d’avis, de dire non… Encore faut-il faire valoir ces droits", explique la coach Sylvie Grivel. Si vous n’êtes pas capable de vous imposer, vous aurez bien du mal à vous faire respecter. En pratique, tout est question de dosage. Le respect est un apprentissage, il se gagne. Voici comment le mériter.



Adoptez une tenue qui affirme votre crédibilité



"En l’espace de quelques secondes, vous serez jugé sur votre apparence, rappelle Pascale Richard, ex-bras droit de Sonia Rykiel devenue coach en image personnelle. Une allure négligée, un vêtement trop décalé (comme une cravate ornée de dessins dans un univers de banquiers ou une montre sport portée avec un costume strict) perturberont votre interlocuteur et engendreront des préjugés. Difficile ensuite de remonter la pente.



"Au contraire, quand l’image que l’on présente est cohérente avec le milieu dans lequel on évolue et avec ses in-terlocuteurs, la crédibilité et la con­sidération sont déjà à moitié acqui­ses. Montrez-vous donc attentif à votre allure. Matthieu Eloy, le jeune DG de Grand Union France, une agence de communication où l’atmosphère est plutôt détendue, l’a compris : "Dans nos murs, on croise peu de cravates au mètre carré. Mais je tiens à être identifié comme étant le patron.



C’est pourquoi je m’oblige à porter le costume tous les jours." Seule exception : lorsqu’il rend visite à des clients qu’il sait décon­tractés, il adopte leur style pour se mettre au diapason. "J’ai su que c’était important le jour où les acheteurs d’un opérateur de télécoms nous ont désignés, mes col­lègues de l’époque et moi, com­me les “Men in black”. A leurs yeux, le costume-cravate jetait un froid et traduisait une arrogance que nous étions loin de ressentir."



Surveillez votre façon d’être et vos manières



Si votre tenue peut vous trahir, votre attitude et votre comportement en disent tout aussi long sur vous. Pour inspirer le respect, efforcez-vous de rester courtois en toutes circonstances. N’hésitez pas à maintenir une certaine distance avec vos interlocuteurs. R­aconter sa vie lors d’un entretien ou se laisser un peu trop aller au cours d’un séminaire vous déconsidérera.



"Dans le conseil, l’usage est de se tutoyer. Mais per­sonnellement, je m’attache à vouvoyer les autres consultants que je rencontre à l’occasion de missions, y compris ceux qui ont le même âge et le même statut que moi, explique Ludivine Blondel, 28 ans, consultante chez Alten (ingénierie et conseil), actuellement détachée chez PSA Peugeot ­Citroën. Cela permet, si nécessaire, de remettre les choses à leur place. Ce serait certainement plus difficile avec le tutoiement, qui crée trop de proximité."



Tenez les engagements que vous prenez



"On verra !", "Comme vous voulez"… Vous avez forcément déjà entendu ce genre de réponses dilatoires de la part d’un collègue ou d’un supérieur. Pour vous faire respecter, il faut savoir trancher, ne pas rester paralysé par la perspective d’avoir à prendre une décision. "Vous risquez sinon d’être mal compris, d’être perçu au mieux comme un indécis, au pire comme un incompétent", met en garde Yvon Berl, coach et fondateur de Zathinoé, un cabinet de conseil en gestion de carrière.



Ainsi, lorsqu’on vous interpelle et que vous ne savez pas répondre sur-le-champ, au lieu de faire attendre un client important ou votre assistante, proposez un délai de réflexion et, surtout, fixez une échéance : "Je vous réponds sans faute dans les huit jours", "Décidons-nous d’ici à la prochaine réunion"… "Le tout est de ne pas laisser l’autre dans l’incertitude, de ne pas lui donner l’impression que vous ne le prenez pas en considération", poursuit le coach.



Mémorisez aussi ce précepte : "Il faut dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit." Cela résonne comme une promesse électorale, mais c’est ef­fectivement essentiel pour ­gagner la confiance et le respect des au­tres. Appliquez ce code de bonne conduite en toutes circonstances.



Trop de love pour celle qui vontme lire et bien comprendre les conseille d'une personne résponsemble et honnête dans le lieux du travail.



MERCI !



Like this story?
Join World Pulse now to read more inspiring stories and connect with women speaking out across the globe!
Leave a supportive comment to encourage this author
Tell your own story
Explore more stories on topics you care about