violences faites aux femmes



Qu'est-ce que la violence faite aux femmes?
L'expression « violence faite aux femmes » se réfère à la violence envers une femme de la part d'un conjoint, d'un partenaire ou d'un ami, actuel ou ancien. Il ressort clairement que les femmes sont souvent les victimes de la violence et que les hommes en sont le plus souvent les auteurs. Bien que la plupart des actes de violence soient commis dans des relations hétérosexuelles, ils existent également dans les relations entre personnes de même sexe. La violence faite aux femmes peut se traduire par une agression physique ou sexuelle, une violence psychologique et/ou un contrôle des ressources financières et de l'accès à la famille, aux amis et à la collectivité. La violence faite aux femmes peut prendre plusieurs formes, allant des blessures, aux traumatismes, à l'humiliation, l'isolement, l'intimidation et même parfois, aller jusqu'au meurtre.
« violence faite aux femmes » plutôt que « violence familiale », « violence conjugale », « violence du partenaire » ou l'un des nombreux autres termes utilisés indifféremment pour décrire les expériences que vivent les femmes violentées? Ces termes ne font pas ressortir les causes de la violence commise spécifiquement envers les femmes.
Pourquoi parler de « violence faite aux femmes »?
Pourquoi employer l'expression qu'elles sont des femmes. En parlant de « violence faite aux femmes », on reconnaît que la violence vécue par les femmes trouve ses racines dans l'inégalité socio-économique et politique entre les hommes et les femmes. En parlant de « violence faite aux femmes », on se réfère à un large éventail de comportements, y compris la violence physique et sexuelle, sans ignorer pour autant l'existence d'autres formes de violence comme l'abus de pouvoir, le contrôle, l'intimidation, les menaces et l'isolement. Les survivantes de violence rapportent que les autres formes de violence sont souvent tout aussi dévastatrices que la violence physique.
L'expression « violence faite aux femmes » reconnaît également que dans notre société, les femmes sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à subir des abus de la part de leurs partenaires. En règle générale, les femmes sont aussi plus susceptibles que les hommes de souffrir de conséquences plus graves de la violence : blessures physiques, traumatismes, répercussions affectives, sociales et économiques. De plus, les statistiques et les expériences des hommes démontrent que leur vie n'a pas été affectée par de tels mauvais traitements aussi fréquemment, ni en si grand nombre que pour les femmes.
Les femmes de diverses races, les femmes pauvres, âgées, handicapées, malentendantes, lesbiennes, immigrantes, réfugiées ou géographiquement isolées peuvent vivre des impacts différents et rencontrer des obstacles supplémentaires quand elles cherchent et reçoivent des services de soutien.
À quoi ressemble la violence faite aux femmes?
La violence faite aux femmes peut affecter leur bien-être physique, émotionnel, spirituel, sexuel et financier. Les impacts seront différents pour chaque femme. Il se peut qu'aucun signe de violence ne soit visible (p. ex., une blessure ou des marques physiques). Cependant, ceci n'exclut pas la possibilité qu'il existe des signes avertisseurs.
Violence physique
La violence physique est la forme de violence la plus largement connue. Elle inclut par exemple les actes suivants : frapper, étrangler, pousser, donner un coup de poing, une claque ou un coup de pied, tirer les cheveux, agresser avec un couteau, mutiler ou tuer. Toutes les formes de violence physique sont des actes criminels selon le Code criminel du Canada.
La violence physique peut notamment avoir les effets suivants :
• Mort
• Handicap permanent (cécité, surdité, épilepsie, perte de mobilité)
• Fractures
• Blessures à la tête ou à la colonne vertébrale
• Problèmes de procréation ou d'ordre gynécologique
• Dommages causés à un enfant à naître (blessure ou anomalie congénitale)
• Infertilité
• Dents cassées, coupures, maux de tête, commotion
• Ecchymoses, douleurs, traumatismes
• Isolement (pour cacher les blessures)
Violence psychologique
La violence psychologique (également appelée violence verbale) inclut entre autres, les insultes, l'humiliation, les cris, le rabaissement, les menaces, les mauvais traitements envers un animal domestique et la destruction de biens matériels.
La violence psychologique peut notamment avoir les effets suivants :
• Impression de perdre la tête, de devenir folle
• Vivre constamment dans la peur
• Sentiment d'être inutile et sans aucune valeur
• Dévalorisation, perte d'estime de soi
• État dépressif
• Sentiment de ne pas maîtriser la situation
• Problèmes de santé mentale
• Angoisse et inquiétude
• Éloignement de la famille et des amis
• Troubles de l'alimentation et du sommeil
• Syndrome de stress post-traumatique
• Perte d'énergie, apathie
• Éloignement de la collectivité et perte de la culture
• Sentiment de culpabilité et comportement autodestructeur
Violence spirituelle
La violence spirituelle consiste à empêcher une femme d'exprimer ses croyances religieuses ou spirituelles, de fréquenter un lieu de culte, à la critiquer ou la ridiculiser pour ses croyances religieuses, ses traditions ou sa culture.
La violence spirituelle peut notamment entraîner :
• Sentiment de perte d'identité
• Sentiment de désespoir et d'isolement
• Perte de culture
• Rupture du lien avec la communauté spirituelle
Violence sexuelle
La violence sexuelle comprend l'exploitation sexuelle, les attouchements à caractère sexuel non désirés, le viol et tout autre acte à caractère sexuel que la victime considère comme dégradant, humiliant ou douloureux, commis sans son consentement ou sans la capacité à consentir, contre la volonté de la victime, et obtenu par la force, la menace de la force ou l'intimidation.
La violence sexuelle peut notamment avoir les effets suivants :
• Sentiments de honte, de culpabilité ou de gêne
• Idées ou tendances suicidaires
• Image corporelle faussée
• Faible estime de soi
• Dépression
• Incapacité à avoir des relations sexuelles saines
• Problèmes de procréation et d'ordre gynécologique
• Promiscuité sexuelle
• Troubles de l'alimentation et du sommeil
• Grossesse non désirée
• Perte d'énergie, apathie
• Syndrome de stress post-traumatique
• Sentiment de culpabilité et comportement autodestructeur



Et tous cela nous femmes nous subissons de telles ou telles autres manières. C’est pour cela nous avons besoin d’aide et de compréhension et le tout premier doit provenir de nous même en dénonçant tous les abus, leurs causes et leur conséquences.



English translation by community member heidigjr



Violence against women



What is violence against women?



The expression “violence against women” refers to gender-based violence from a spouse, a partner or a friend, both present and former. It is clear that women are often the victims of violence and that men are generally the perpetuators. Although the majority of these violent acts are committed by those in heterosexual relationships, they also exist among those in homosexual relationships. Violence against women comprises of physical, sexual, and psychological assault and/or limiting a woman's financial resources and her access to family, friends and community. Violence against women can take many shapes and forms, ranging from injuries, trauma, humiliation, isolation, intimidation, and sometimes even murder.



Why should we use "violence against women" rather than "family violence", "domestic violence", "intimate partner violence" or one of the many other terms used interchangeably to describe the experiences of abused women? These terms do not highlight the underlying causes of violence that is committed specifically against women.



Why do we talk about "violence against women"?



Why do we use the expression "violence against women"? When we speak of "violence against women", we recognize that any violence experienced by women is rooted in socio-economic inequality and politics between men and women. When we speak of "violence against women", we refer to a wide range of behavior, which includes physical and sexual violence, but also acknowledge the existence of other forms of violence, such as an abuse of power, control, intimidation, threats and isolation. Domestic violence survivors report that these other forms of violence are often equally as devastating as physical violence.



The term "violence against women" also recognizes that, in our society, women are much more likely to suffer from spousal abuse. Generally speaking, women are also more likely to suffer from the more severe consequences of violence: physical injury, trauma, and emotional, social and economic issues. In addition, statistics, as well as the experiences of men, show that the lives of men are not as affected by such ill-treatment as frequently nor in such large numbers as those of women.



Women who are of other races, who are poor, elderly, disabled, hard of hearing, lesbian, immigrants, refugees or geographically isolated are impacted differently and encounter additional obstacles when they seek support.
What is violence against women?



Violence against women can affect the physical, emotional, spiritual, sexual, and financial well-being of a woman. Every woman will be impacted in different ways. There may be no visible sign of violence (e.g. injuries or physical marks). However, this doesn't mean that the warning signs are not there.



Physical violence
Physical violence is the most widely known form of violence.
It includes, for example, the following acts: hitting, strangling, pushing, punching, slapping, kicking, hair-pulling, assaulting with a knife, maiming or killing.
All forms of physical violence are criminal offenses under the Criminal Code of Canada.



Physical violence, in particular, could lead to the following effects:
• Death
• Permanent disability (blindness, deafness, seizures, paralysis)
• Fractures
• Head and spinal injuries
• Reproductive problems
• Damage to unborn babies (injuries or congenital abnormalities)
• Infertility
• Broken teeth, cuts, headaches, concussions
• Bruising, physical pain, trauma
• Isolation (in order to hide one's injuries)



Psychological violence
Psychological violence (also known as verbal abuse) includes insulting, humiliating, shouting, belittling, threatening, mistreating a pet and destroying property.
Psychological violence could lead to the following effects:
• Feeling of losing one's mind
• Constantly living in fear
• Feeling useless and losing self-confidence
• Worthlessness, loss of self-esteem
• Depression
• Feeling helpless
• Mental health issues
• Anxiety and worry
• Distancing oneself from family and friends
• Eating and sleeping disorders
• Post-traumatic stress disorder
• Loss of energy, and apathy
• Distiancing oneself from the community and losing one's culture
• Feelings guilty, and self-destructive behaviour



Spiritual violence
Spiritual violence consists of preventing a woman to express her religious or spiritual beliefs, to attend a place of worship, to criticize or ridicule her for her religious beliefs, traditions or culture.



Spiritual violence can cause:
• Sense of losing one's identity
• Feeling despair and isolated
• Loss of culture
• Breaking ties with one's spiritual community



Sexual violence
Sexual abuse includes sexual exploitation, unwanted touching, rape, and all other unwanted sexual acts that the victim regards as degrading, humiliating or painful. These acts are committed without her consent, without her capacity to give consent, against the wishes of the victim, and/or obtained by force, threat of force or intimidation.



Sexual violence could lead to the following effects:
• Feeling shameful, guilty, or embarrassed
• Suicidal thoughts and tendencies
• Distortion of body image
• Low self-esteem
• Depression
• Inability to have healthy sexual relationships
• Reproductive problems
• Sexual promiscuity
• Eating and sleeping disorders
• Unwanted pregnancies
• Loss of energy, and apathy
• Post-traumatic stress disorder
• Feelings of guilt, and self-destructive behaviour



And us women, we suffer from all of this in some form or another.



This is why we need help. Understanding must first come from us in order to denounce all the abuse, their causes and their consequences.

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