TRIOMPHER SUR NOS TRADITIONS DANS NOS MILIEUX RURAUX LES FEMMES VEULLENT ETRES DES APICULTRICES LUTTONS ENSEMBLE



Triompher sur nos milieux sociaux, désormais plus de l’impossible pour les femmes des zones rurales de la ville de Bukavu de pratiquent l’apiculture
Une localité à vocation agricole où le conservatisme garde toujours son poids dans la vie de la collectivité. La région est connue aussi comme une zone de repli par excellence pour les islamistes armés. Mais cela n’a pas empêché d’exercer une activité qui était, jusqu’à un temps récent, l’apanage des hommes uniquement. Pour elle, l’émancipation des femmes passe inéluctablement par leur insertion dans la vie économique.
Malgré le poids des traditions qui restent hostiles à leur affranchissement, nombreux sont celles qui avaient réussi à transgresser l’ordre établi pour en finir avec des hommes. « Moi j’imaginé un jour devenir apicultrice et installer des ruchers dans toute l’étendue de la ville
Vaincre les archaïsmes de sa société
Cette quête de bonheur a commencé en 2012. n’avait alors aucune femmes dans l’apiculture dans le villa d’ihemba en ville de bukavu. Elle passait la plupart de son temps à la maison, à faire le ménage et autres tâches domestiques. « Je n’avais pas le choix puisque je n’ai pas eu mon bac », relativise-t-elle avec regret. Comment faire pour s’en sortir ? La jeune fille devait profiter de la moindre proposition qui se présente. Et peu importe le prix à payer et les choses à sacrifier.
Deux ans avec les abeilles
« Au début, la plupart d’entre nous n’avait pas de terrain où déposer les ruchers. Chacune comment elle s’est débrouillée. Nous avions réclamé des parcelles à l’Etat, mais il a fallu que nous attendions deux ans avant qu’on réponde à nos demandes »,. Mais les lourdeurs administratives et les attitudes vexatoires de leur milieu social n’ont pas eu raison de la détermination des jeunes apicultrices.
C’est le premier résultat de ses durs et lourds sacrifices. « Aujourd’hui j’en ai une disaine. Et c’est tout le monde qui glorifie cette prouesse. La société et mes proches ont changé leur regard envers moi. J’ai fait aimer l’apiculture à tous les membres de la famille r.
La jeune femme n’a pas, non plus rompu ses liens avec l’apiculture ; nous adhérons et nous cherchons les Assistances de tous genres



English translation by community member Anna L.



OVERCOMING OUR TRADITIONS IN RURAL AREAS – WOMEN WANT TO BECOME BEEKEEPERS. LET'S FIGHT TOGETHER



Women in Bukavu's rural areas have overcome social norms and made it possible for them to be beekeepers.
This region is agricultural and still socially conservative. It's also known as a major refuge zone for armed Islamists. But this hasn't kept women from taking up an activity that until recently was reserved for men. Inevitably, for women to be emancipated, they need to be integrated into economic life.
In spite of traditions hostile to their emancipation, many women have successfully broken the established social order and found a solution to the men issue. "My dream is to one day become a beekeeper and set up apiaries throughout the town."
To defeat society's outdated ideas
In 2012, when this search for happiness began, there were no women beekeepers in Ihemba and Bukavu. A woman spent most of her time at home, cleaning and doing housework. "I have no choice because I didn't graduate from high school," she would say with regret, trying to put things into perspective. How can she get out of this situation? The young woman had to take advantage of every opportunity that came her way, no matter the sacrifice or price to pay.
Two years with the bees
"At first, most of us didn't have land on which to set up the hives. Each of us managed somehow. We demanded plots from the State and had to wait two years for a response to our requests." But red tape and community members' unjust attitudes didn't get the better of the determined young beekeepers.
These are the first results of their difficult sacrifices. "Today I have a dozen [hives] and everyone praises the achievement. The community and my family have changed their opinion of me. Because of me, all my family members love beekeeping now."
Young women haven't broken their ties with beekeeping; we remain committed and look for all kinds of help.

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