DISASTERS AND EMERGENCIES/SITUATION HUMANITAIRE CATASTROPHIQUE A GOMA

Depuis la chute de la ville de GOMA, chef lieu de la province du Nord Kivu entre les mains des rebelles du M23, et ce, en présence de la Monusco, dont le mandat limitatif ne lui permet de lancer une quelconque offensive quelle que soit l'aggravation de la situation observée sur terrain, en vue de contraindre les milices à reculer, il revient aux populations civiles meurtries et dépassées par les évènements de se poser plusieurs questions sur le rôle de la Monusco 10 ans après dans la partie orientale de la RDC, secouée par les atrocités de toute formes.
D'autre part, les mêmes populations s'interrogent sur la crédibilité du conseil de sécurité des Nations Unies face à toutes ces situations dramatiques.
Par ailleurs, les populations victimisées pendant presque 20 ans se posent de nombreuses questions quant à l'exécution de certains mandats d'arrêts émis par cette juridiction en faveur de tous les criminels opérants en RDC, lesquels continuent à circuler librement.
La même réflexion va jusque là à certaines sanctions prises par la communauté Internationale et dont l'impact n'est pas contraignant pour l'arrêt des hostilités en RDC.
Poursuivant le raisonnement, l'on croit que les multinationales qui financent les industries d'armement en Afrique et en RDC en particulier doivent dans certains cas être animé d'un esprit d'humanisme en vue de privilégier la vie en lieu et place des intérêts égoistes... Tels sont en résumé les commentaires émis par rapport à la situation qui prévaut actuellement à l'Est de la RDC.
Cependant, en examinant toutes ces questions, l'on assiste visiblement à certains paramètres que voici :
-La léthargie par laquelle les questions relevant de la sécurité en RDC ont été traitée depuis plusieurs années par les instances tant nationales qu'internationales,
-La limitation du Mandat de la Monusco face à plusieurs milices dans la région ne permet pas de prouver réellement sa crédibilité devant les populations civiles dans les zones d'interventions.
-La recrudescence des violations flagrantes des droits humains dans la région, et notamment celles de plusieurs autres cas des viols reste à décrier,
-La victimisation des populations civiles et leurs paupérisation, laissent beaucoup à désirer;
-Les questions liées à la souveraineté de chaque pays constituent des questions d'importances capitales qui doivent être pris au sérieux,
-Les pillages des ressources de la RDC doivent à tout prix s'arrêter.

QUELQUES CONSEQUENCES :

Pendant ce temps, la situation humanitaire à Goma est redevenue très inquiétante et catastrophique. Selon l'organisation Internationale OCHA, plus ou moins 35.000 nouveaux déplacés viennent de s'ajouter sur plus de 60.000 autres dans le camps situé à Mugunga... Imaginez-vous quel genre de catastrophe humanitaire va t-elle se produire.
Selon les déclaration de la représentante des déplacés dudit camp interrogée sur radio okapi, cette dernière a décrié d'abord, la promiscuité, l'absence des latrines, les difficultés d'observer les règles hygiéniques, la carence en eau potable, l'absence de la prise en charge alimentaire, l'absence des bâches et autres matériaux en vue de l'érection des maisonnettes; ici, elle a précisée que des familles entières passent la nuit par terre, mouillées à chaque pluie, car nous sommes actuellement en pleine saison de pluie, imaginez-vous quel est le sort des femmes et celui des enfants dans pareilles conditions ?
La Monusco quant à elle a déclaré qu'elle tient responsable les rebelles du M23 de toutes les conséquences Humanitaires, des abus en matière des violations des droits de l'homme, de tout manquement au droit humanitaire, des viols, massacre etc... Mais, pendant ce temps, la vulnérabilité des femmes, et celle des enfant, bref, la santé n'a pas de prix... Devons nous sacrifier des milliers des vies inutilement ?
Enfin, le président de la communauté épiscopale du Congo, dit NON à la situation qui se passe à Goma. Il estime qu'il est inacceptable que toutes ces guerres soient initiées pour la prédation des ressources de la RDC. Il rappelle que les populations de l'Est de la RDC sont victimes des atrocités depuis de cela 20 ans déjà. Nous pensons que c'est déjà Trop, trop c'est trop comme souffrance !

QUELQUES SUGGESTIONS:

A la communauté Internationale :
- Appliquer des sanctions qui s'imposent à l'égard et dont les impacts sont visibles à tous les pays agresseurs de la RDC y compris leurs alliés.
-Poursuivre en justice ces Acteurs reconnus pour leurs culpabilités

• Revoir le mandat de la Monusco, à travers l'application du Chapitre 7 de sa convention, lui accorder un mandat robuste; le peace keeping bien renforcé.
  -Que la CPI exécute les mandats d'arrêts établis pour tous les criminels y compris les auteurs des viols en RDC et que la justice et réparation en faveur des victimes soient faites.
  -Que la souveraineté de la RDC soit respectée y compris l'intangibilité de ses frontières
  -Que les Ressources de la RDC provenant des zones des combats soient frappées des sanctions économiques et que la traçabilité des minerais de la RDC soit effective
  -Que la promotion du genre dans toutes les institutions de la RDC soit effective, conformément aux instruments
  juridiques internationaux,

A la communauté Nationale ;

-Faire respecter les clauses de la constitution en matière de sécurité
-Mettre en place une armée réellement authentique et nationale
-Revoir toute sa structure
A LA CIRGL

Que les textes régissant les pays membres soient respectés;
Que les sanctions prévues soient d'application.

English translation by community member MESSA

Since the fall of the town of Goma, head quarters of North Kivu into the hands of the M23 rebels, given the presence of Monusco whose mandate does not enable it to undertake offensive acts against the situation in the field, its inability to stop the advancement of ravages, has caused the civilian population to question the role of the Monusco 10 years after in the oriental part of the DRC, victim to all sorts of atrocities. In the other hand, the same population is questioning the efficacy of the United Nation’s Security Council united against these dramatic events.
On the other hand, the population victimized since about 20 years now is questioning several arrest warrants of this jurisdiction in favor of several criminals operating in the DRC, and who continue to walk freely. This is same for several none constraining sanctions taken by the international community to stop all hostilities in the DRC.
From this perspective, one could suggest that the multinational corporations financing arms industries in Africa and in the DRC in particular could be to an extent encouraged by selfish reasons at the expense of a humanitarian spirit. These are comments made recently on the situation prevailing in the East of the DRC. However, studying these questions, one outlines the following factors;
-The lethargy with which security questions have been treated in the DRC for several years by national and international authority,
-the limitation of the mandate of the Monusco regarding several qualms in the region doesn’t help in assuring its credibility before the civilian population in the fields of intervention,
-the outbreak of the violations of human rights in the region, and notably several cases of rape must be denounced,
-the victimization of the civilian population and their pauperization, is critical
-questions related to the sovereignty of every country are so important that they must be treated with much concern,
The looting of resources from the DRC must stop.
SOME CONSEQUENCES:
In the main time, the humanitarian situation in Goma is catastrophic and is causing some anxiety. According to the International Organization OCHA, about 35.000 people have moved added to the 60.000 others; some to the camp at Mununga…imagine the type of humanitarian catastrophe that will take place there.
According to the representative of the migrated population, interviewed over Radio Okapi, she decried the level of promiscuity, the absence of toilets, difficulties in observing healthy hygiene, the lack of potable water, lack of food, lack of tents to build shelves, she insisted on that families spend nights on the floor, soaked by every rainfall. What a fate for these women and children?
The Manusco declared holding the M23 rebels responsible for all the humanitarian violations, rapes, massacres…etc but, in the main time, women’s vulnerability and that of children, that is…health has no price…should we sacrifice thousands of lives for nothing?
To end, the president of the Congolese Episcopal community says NO to the situation prevailing in Goma. He feels it’s unjust for such violence to be perpetrated with the aim of looting the DRC’s resources. He reminds us that the population of East DRC has been victims of atrocities since about 20 years already. We think its enough. Enough of such sufferings!
SOME SUGGESTIONS:
To The International Community
-impose sanctions with outright consequences to all the aggressors of the DRC as well as their allies.
-take to court these actors known for their guilt.
-revise the mandate of the Monusco, by applying chapter 7 of its convention, giving it a sturdy mandate with a reinforced peace keeping act.
The IPC should carry out arrest warrants for all criminals as well as authors of rapes in the DRC and may justice and reparations in favor of the victims be made.
-the sovereignty of the DRC should be respected as well as the non violation of its border.
- Resources of the DRC from the battle fields should be sanctioned economically and may the traceability of the minerals of the DRC be effective
-gender promotion in all institutions of the DRC should be effective, in conformity to international judicial mechanisms.
To The National Community
-The respect of the constitution with regards to security matters should be re enforced
-Put in place an authentic and national army
-Revise its whole structure
To the CIRGL
The texts governing member countries must be respected;
Sanctions provided should be applied