DIFFICULTES RENCONTREES PAR LES JEUNES FILLES INTELLECTUELLES DE BUKAVU AU SUD KIVU



Les jeunes filles intellectuelles de Bukavu sont soumises à une série d’obstacles devant lesquels elles ne savent pas trop comment se défendre car abandonnées à elles mêmes, sans appuis et sans réconfort. Quelles sont ces difficultés auxquelles elles sont confrontées ?
Que peuvent en être les causes et conséquences? Quelles solutions peuvent-elles envisagées pour améliorer leurs conditions de vie ?

Bon nombre des jeunes filles n’ont pas eu la chance d’être au banc de l’école et s’elles qui en ont eu se trouvent face à plusieurs problèmes au cours de leurs études et après leurs études quel que soit leur niveau. Ces difficultés ainsi que leurs causes et conséquences sont nombreuses mais nous allons en énumérer quelques unes :
a. A l’école secondaire et à l’université


_ les jeunes filles n’ont pas des moyens suffisants pour payer leurs études et c’est à se moment là que plusieurs d’entre elles sont obligées d’abandonner ,d’autres se livrent à la prostitution pour trouver de l’argent cause des grossesses non désirées, propagation des maladies sexuellement transmissibles et le sida qui conduit à la mort ,d’autres encore font les petits travaux communément appelés «EXTRAS » après les cours surtout les petits commerce pour trouver de quoi payer leurs études car c’est sont les parents qui payent les enseignants et n’ont pas des moyens suffisants pour le faire .ceci est la cause des plusieurs échecs en classe car elles n’ont pas eu un temps, suffisant pour préparé leurs leçons.
_Elles sont convoitées par leurs professeurs célibataires ou mariés qui les menacent de les faire échouer si elles ne répondent pas positivement à leurs avances .celles qui répondent positivement passent de, classe avec des points dits «LES POINTS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES » source de propagation des maladies sexuellement transmissibles, le sida et source des conflits, grossesses précoces et non désirées causes des avortements et la mort



b. Apres leurs études


_ sitôt les études terminées elles se lancent à la recherche du travail ce qui ne pas toujours évident de le trouver ici chez nous malgré l’encouragement des candidatures féminines car ce es vieux hommes qui occupent toujours des postes et ne peuvent pas abandonner c’est pour cela plusieurs d’entre elles se lancent dans le commerce quel que soit leur domaine ,certaines deviennent même des transporteurs un travail très pénible et d’autres se marient subitement et d’autres encore prennent refuge dans des stages de professionnalisations pour voir si elles pouvaient être engager un jour mais c’est toujours sans succès.
_En trouvant un offre d’emploi elles y déposent leurs dossiers ; une fois dossiers acceptés elles passent les tests mais avant qu’elles soient engagées les chefs leur disent qu’il faut d’abord qu’ils couchent ensemble si elles acceptent directement elles ont du travail et si elles refusent elles devront aller chercher ailleurs. Et une fois engagées elles deviennent des « SECRAITAIRES DE NUIT » s’occupant de leurs chefs après le travail. Ceci met la jeune fille dans un état de faiblesse, de traumatise et de culpabilité et conflits s’en suit .Et plusieurs d’entre elles perdent ainsi leurs travail.



_ Il y a aussi les parents qui obligent leur filles de se marier après les études et arrivent même de les marier par force, et c’est dans la mentalité de la société de taxer de « KESHENI » ce qui peut dire « celle qui a tardée de se marier » les jeunes filles de plus de 25ans et non mariées. Alors devant des situations pareilles elles ne savent pas sur quel pied danser.



Les jeunes filles intellectuelles de Bukavu sont donc confrontées à des nombreux défis et comme pistes de solutions je proposeraient:


 Au gouvernement:



-D’ encourager la scolarisation des filles et assurer qu’elles étudient comme il se doit -de sanctionner sévèrement tous ces convoiteurs des jeunes filles car si elles sont à l’école c’est pour étudier et rien d’autre et elles ont du potentiel pour réussir donc elles n’ont pas besoins des points pour lesquels elles n’ont pas travailler -de donner des passions aux vielles personnes pour qu’elles cèdent les places aux jeunes pour un bon travail et rentable
-de créer des emplois dans différents domaines pour jeunes
 Aux parents



-D’envoyer leurs filles à l’école, de les écouter et surtout de leur faire jouir de tous leurs droits
-de prendre conscience en sachant que ce n’est pas seulement le mariage qui importe dans la vie et de savoir que les jeunes filles tout comme les jeunes garçons peuvent se marier à n’importe quel moment de la vie
-de faire la suivie des études de la jeune fille et de dénoncer vivement tous les abus fait à celle-ci
 Aux jeunes filles



-D’être consciente quelles sont les seules responsables de leur vies et si elles veulent la gâcher elles le feront tout comme la rendre meilleure
-de dénoncer sans peur ni crainte toutes ces difficultés qui les angoissent surtout les cas des points sexuellement transmissibles et des secrétaires de nuit
-de travailler avec vigueur pour donner un sens à leur vie et de montrer qu’elles sont capables d’un travail de qualité
 A toutes personnes de bonne volonté



-De soutenir les jeunes filles intellectuelles pour qu’elles construisent leurs avenir et de la societé entière .
JEUNES FILLES SOYONS TOUJOURS FORTES CAR C’EST PAR NOTRE LUTTE ET TRAVAIL QUE NOTRE AVENIR SERA ECLAIRER



English translation by community member tezmez40



DIFFICULTIES FACED BY YOUNG INTELLECTUAL GIRLS FROM BUKAVU IN SUD-KIVU REGION



The young intellectual girls of Bukavu are submitted to a series of obstacles which they do not really know how to overcome, thanks largely to the total lack of support and guidance around them. What are these difficulties they encounter? What could be the causes and consequences be? What solutions can they envisage to improve their situation?
A large number of young girls have never had the chance of going to school and those that have face several problems through their studies and after their studies, whatever their level. These difficulties as well as their causes and consequences are numerous, but here are some of them:
a. At High School and University
Young girls do not have sufficient means to pay for their studies and it is when they realise this that they abandon their dream. Some turn to prostitution to earn money and end up undesirably getting pregnant, contracting STDs and/or AIDS, sometimes leading to death. Others still do little jobs commonly known as EXTRAS after their lessons often for small businesses in the hope of saving up enough money to pay for their studies. This is because it is the parents who pay the teachers and therefore do not have the means to pay for school fees. This in turn causes the girls to fail in class due to lack of time to study.
They are lusted after by their teachers (single or married), who harass them to make them fail if they don’t comply with their demands. Those who respond positively move from class with STDs and are the source of the spread of these diseases including AIDS and the source of conflicts, early pregnancies and unwanted pregnancies, sometimes leading to abortion and even death.
b. After their studies
As soon as the studies are completed, the girls begin their search for work, a search that is not always evident in our region despite encouragement from female candidates, as it is old men who fill these positions and they have no desire to leave them.
This is why several of them go into business whatever the field. Some even become transporters, a painful job, some marry suddenly and others take refuge in professional internships to see if they may be employed one day, but they are never successful.
When they find a job ad, they hand in their resume. Once accepted, they sit the entry exams. However, before they are taken on as employees, the boss tells them that they must sleep with them. If they accept immediately, then they have a job. If they refuse, no job, and they must look elsewhere. And even once they are employed, they end up becoming ‘night secretaries’, taking care of their bosses after work. The young girls feeling weak, traumatised and guilty, end up fighting with their bosses and sometimes losing their job.
Some parents insist on their daughters marrying after school and sometimes they will do this in a forceful manner. And in no way helpful to the girls at all, society is of the mentality that they need to apply a KESHENI tax to any girl who is not married before 25 years old. So, when confronted with situations like this, the girls don’t really know what to do.



Young intellectual girls of Bukavu are confronted with numerous obstacles. I propose the following solutions:
To the Government:



To encourage the schooling of girls and ensure that they study as they need to.
To severely punish all men who chase these girls. After all, if they are at school, they are there to study and nothing else. They have the potential to succeed. Therefore, they do not need grades for which they have not worked.
To give old people a pension so they may give way to younger people to find a good job and make some money.
To create jobs in different fields for young people.
To parents:
To send their daughters to school, to listen to them and above all, allow them to enjoy all their rights.
To realise that marriage is not the only thing in life that matters and that like as is the case for boys, girls should be able to get married at any point in life.
To keep up to date with the girls’ education and report all and any abuse.



To young girls:
To realise that they are the only one responsible for their lives and if they want to waste it, they will do it all as they make it better.
To report without fear all of the difficulties that worry them above all any cases of STDs and any ‘night secretary’ incidents.
To work as hard as possible to give their life a meaning and show that they are capable of quality work.



To all good hearted people:
To support young intellectual girls so they may create a better future and society.
TO ALL YOUNG GIRLS, LET’S STAY STRONG, FOR IT IS THROUGH OUR HARD WORK AND STRUGGLE THAT OUR FUTURE WILL BE REVEALED.

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