ACTIVITES DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES A LA FEMME



NGABO asbl


ASSOCIATION FEMININE POUR LA DEFENSE DES DROITS HUMAINS ET DE DEVELOPPEMENT
E-mail :brigittemawazo@gmail.com
Tel : +243 997280029, +243 859364063
BUKAVU/R.D.CONGO



PROBLEMATIQUE :
Plusieurs organisations nationales ou internationales de défense des droits humains s’engagent à réduire les actes de violence faites à la femme et fille dans notre pays la R.D.Congo .Néanmoins les cas de viols et violences saxo - spécifiques ne font qu’augmenter au jour le jour. Nous félicitons toutes ces organisations pour leurs bonnes initiatives et leur dévouement à sauver les vulnérables.
La persistance de ces cas, nous a inspiré d’initier une mission d’évaluation et d’étude des causes profondes des violences sexuelles en vue d’élaborer un plan annuel d’intervention qui vise à les diminuer sensiblement. Dans notre rayon d’action, nous avons identifié deux causes principales autours desquelles gravitent des causes secondaires notamment : le machisme et le banditisme.


a)Les cultures machistes : Le machisme est une idéologie fondée sur l’opinion que l’homme est socialement supérieur à la femme ; le phallocentrisme.
b) le banditisme : Le banditisme est l’ensemble des actions criminelles commis contre quelqu’un par sadisme ou bien par égoïsme.
Ces deux concepts véhiculent la pratique de viol et violation des droits de la femme considérée comme droit ou bien devoir de l’homme de par la culture.
Si nous prenons uniquement l’exemple de mariage dans les cultures des populations des moyens et haut –plateaux de Fizi, Mwenga-Uvira, nous trouverons des pratiques culturelles rétrogrades qui sont malheureusement tolérées :
Pour se marier, un garçon du village X doit aller se convenir avec le grand frère de la fille qu’il désire épouser sans que celle-ci le sache.
Apres compromis avec le grand frère, le monsieur doit recruter deux ou trois amis qui vont venir l’aider à prendre la fille par force. C’est le mariage par rapt.
En cours de route, ces trois garçons devront, l’un après l’autre coucher avec la jeune fille avant de la laisser à son époux.
Ces genres de pratiques culturelles et beaucoup d’autres encore, sont visiblement des comportements agressives et oppressives à l’égard de la femme. La discrimination de la femme à la prise des décisions dans des familles. Que dire encore, toutes ces guerres avec ses effets de banditismes que nous connaissons en R.D.Congo se répercutent sur la femme. Ces effets sont entre autres, le pillage des ressources, la violence sexuelle, les tueries, le recrutement des enfants dans les groupes armés….
Eu égard cette problématique, notre organisation se propose d’intervenir en trois phases :
1. Les activités préventives : La vulgarisation des lois : 1612 et 1825
2. Les activités participatives : La création des noyaux communautaires.
3. Les activités promotionnelles : Mise en œuvre des activités de promotion de la femme.
Brigitte Mawazo
NGABO asbl



English translation by PulseWire member ngalula



Activities to Fight Violence Against Women
Ngabo asbl
WOMEN'S ASSOCIATION FOR THE PROTECTION OF HUMAN RIGHTS AND DEVELOPMENT
E-mail: brigittemawazo@gmail.com
Tel: +243 997280029, +243 859364063
BUKAVU / R.D.CONGO



ISSUE:
Several national and international organizations of human rights are committed to reduce violence done to women and girls in our country, the DRC. Nevertheless rape cases only are only increasing day by day. We congratulate with these organizations for their good efforts and dedication to save vulnerable people.
The persistence of these cases has inspired us to initiate an assessment mission and study the root causes of sexual violence in order to develop an annual plan of action that aims to decrease it significantly. In our range, we have identified two main causes which revolve around secondary causes including: machismo and banditry.
a) The macho culture: Machismo is an ideology based on the belief that man is socially superior to a woman; we could also talk about phallocentrism.
b) Banditry: comprehends all criminal acts committed against someone for sadism or selfishness.
These two concepts convey the practice of rape and violation of the rights of women considered as rights or possessions by men. And this comes from cultural influence.
If we take the example of marriage, only in the cultures of people of middle and high lands of Fizi, Uvira, Mwenga, we find retrogressive cultural practices which are unfortunately tolerated:
To marry a girl, the boy from whatever village has to go to the big brother of the girl without her knowing it.
After compromise with the big brother, the man must recruit two or three friends who are coming to help take the girl by force. This is marriage by abduction.
Along the way, these three boys will have to sleep with the girl one after the other before leaving her to the husband.
These kind of cultural practices and many others, are clearly oppressive and aggressive behavior towards women. It also represents the discrimination of women in decision-making inside families. What else to say? All these wars and banditry have effects we all know in the DRC and they affect women. Just to name few of these effects, they are, among others, looting of resources, sexual violence, killings, child recruitment into armed groups ....
Given this problem, our organization offers to intervene in three phases:
1. Preventive activities: Extension of laws: 1612 and 1825
2. Participatory activities: Creation of community cores.
3. Promotional activities: Implementation of activities to promote women.
Brigitte Mawazo

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