LA FEMME DANS LE MONDE SCIENTIFIQUE



 Cet article parle de scientifiques qui ne sont pas des hommes , cis Je tiens aussi à préciser que les personnes racisées et minorisées subissent des problèmes semblables, mais n’étant pas directement concernée, je m’abstiendrai d’en parler.



  Je suis d’abord convaincue que les femmes ont de réelles compétences pour embrasser des carrières scientifiques, carrières internationales passionnantes. Ensuite je pense que l’innovation en Recherche gagne à la diversité des approches. Enfin je constate que les pays Africains valorisent moins les Sciences et Techniques qu’au siècle passé alors que les défis de nos sociétés nécessiteront de solides connaissances dans ces domaines.      Il me semble que c’est le bon moment car aujourd’hui les femmes sont demandées dans les sciences et les techniques, au niveau africain. La parité est de plus en plus invoquée dans le milieu professionnel mais il faut être très vigilant pour anticiper les conséquences de ce mouvement.      « Les femmes scientifiques sont moins bien représentées que leurs homologues masculins »



 est une phrase assez souvent entendue. Mais a-t-on des preuves, demanderont certaines ?  Je dirai que c’est possible, si elles ne veulent pas s’engager dans cette voie, pourquoi les forcer ? Mais à moins d’avoir des parents scientifiques, elles n’ont souvent aucune idée de ce qu’est une carrière scientifique ni aucune idée de nombreux autres métiers! Elles ont donc beaucoup d’à priori et leur entourage aussi. Les échanges avec les jeunes sont très utiles pour compenser les dérives de notre société qui consomme plus de science qu’elle ne la valorise. Faire comprendre aux jeunes l’intérêt d’apprendre est en soi extrêmement précieux aujourd’hui.      C’est pourquoi il est important de montrer des modèles: il y a peu de femmes célébrées en science, pourtant on constate qu’elles existent tout au long de l’histoire des sciences. Lorsqu’on montre des scientifiques, ce sont toujours des hommes et il y a beaucoup à faire pour rectifier ce manque de visibilité. Les mots jouent aussi leur rôle : ingénieur, maitre avocat, médecin…  sont des termes masculins. Inconsciemment, les jeunes femmes peuvent se dire que ce n’est pas pour elles mais eux aussi peuvent le faire parce qu’elles sont capable de le faire.



Je voudrais donc terminer cette tribune en formulant trois souhaits. Le premier, c’est que les filles et femmes continuent à s’engager dans des études scientifiques et faire de recherches scientifiques, sans autocensure. Le deuxième, c’est qu’elles osent se mettre en avant, montrer leurs capacités, sans jamais chercher à se diminuer elles-mêmes. Le troisième, c’est que les médias continuent à les soutenir, en les invitant au même titre que les hommes lors d’émissions scientifiques ou de débats autour de la science, pour leurs compétences, ni plus, ni moins.



Alors que les études scientifiques portent la promesse de métiers d’avenir bien rémunérés et nombreux, il devient impératif d’amener davantage de filles et femmes  à s’y orienter.



Pour que les filles et femmes puissent se rendre compte de tout l’intérêt des sciences et se dire : « Pourquoi pas moi ? »

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