Ça ma tellement touché (Ebola en République Démocratique du Congo dans la province du Sud/Kivu)



Dans l’univers du cinéma Marvel, le Wakanda est un pays d’Afrique très  avancé en technologie pour éviter la convoitise des autres, ce pays est resté caché du reste du monde. On y trouve les dernières technologies, des innovations, etc. C’est ce que m’inspire le Rwanda dans la lutte contre Ebola.



Bien que le Congo ait déjà fait face a des précédent épidémies d’Ebola, les autorités congolaises semblent  continuer à prendre  certaines choses à la légère. C’est l’exemple de point de contrôle de maladie à virus Ebola où  les voyageurs sont censés se laver les mains. En un an de lutte contre Ebola, nos autorités n’ont jamais pensé à un système automatique de lavage des mains. Mais le Rwanda voisin l’a fait en quelques jours seulement.



Comme le Wakanda, le Rwanda a inové.



Le 03 août 2019, les images des robinets à déclenchement et drainage automatique mis en place par le Rwanda ont circulé sur internet. Il a fallu quelques jours aux autorités de ce pays pour réaliser ce dispositif. Résultat : les gens se précipitent eux-mêmes pour se laver les mains. Par contre au Congo, on continue de voir des seaux et de gros réservoirs estampillés « Don de l’OMS » avec des robinets que tout le monde manipule. Et l’eau pour être évacuée demande l’intervention humaine. Comment comprendre qu’en 10 épidémies sur 43ans, aucune autorité congolaise n’à penser au lavage automatique des mains ?



Comme le Wakanda, le Rwanda à ferme ses frontières  avec le Congo.



Retournons dans l’univers Marvel. Le Wakanda est un pays caché du reste du monde par un ceinture de protection qui rend le pays a la fois invisible et invulnérable aux attaques.



Pour protéger sa population le Rwanda a fait pareil. A deux reprise il a fermé sa frontière avec la RDC, les passages sont filtres, tres filtrés de puis le premier août 2019. L’organisation mondiale de la sante avait pourtant recommandé au pays de milles collines de ne pas fermé la frontière. Mais restant droit dans ses bottes, le président Paul Kagame l’a fait. Une façon de dire : nous n’avons pas confiance en la responsabilité du voisin dans sa gestion de l’épidémie, nous préférons prendre nos précautions.



Un pays jugé pauvres comme le Rwanda fait des preuves de maturités, on comprendra que les autorités de milles collines sont sérieuses dans les affaires.



 Que nos autorités congolaises comprennent que notre pays a un recul et qu’un grand changement serait impératif pour son envol.



Le Sud-Kivu est la troisième province à être touchée par l’épidémie d’Ebola déclarée le 1er août 2018 dans la province voisine du Nord-Kivu (Beni, Butembo, Katwa), avant de s’étendre marginalement vers celle de l’Ituri (nord-est). La ville de Goma a également enregistré des cas d’Ebola depuis mi-juillet.



L’épidémie dans l’est de la RDC (la dixième sur son sol depuis 1976) est la deuxième plus importante dans l’histoire de la maladie après celle qui a tué près de 11 000 personnes en Afrique de l’Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone) en 2013-2014. Le virus est transmis à l’homme par certains animaux sauvages, puis entre humains via les fluides corporels d’une personne malade.



« Un enfant de 7 ans est mort dimanche d’Ebola », près de Chowe, dans le territoire de Mwenga, a déclaré le docteur Claude Bahizire, responsable de la communication à la direction provinciale de la santé du Sud-Kivu. « Deux autres cas suspects, deux femmes, ont été détectés et sont admis au centre de transit de Bukavu », capitale du Sud-Kivu, a-t-il ajouté. D’après le docteur Bahizire, les deux patientes « étaient en contact avec la femme qui est décédée la semaine passée lors de son passage à Bukavu pour Mwenga ».



Les efforts de la riposte sont régulièrement perturbés par l’insécurité dans une zone infestée par de nombreux groupes armés, mais aussi par des résistances communautaires : déni de la maladie, non-respect des mesures sanitaires spécifiques (enterrement sécurisé des victimes notamment).



Nous prions vraiment que nos autorités congolaises comprennent que notre pays a un recul et qu’un grand changement serait impératif pour son envol.



 



 



 



 



 



 



 

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