LA NECESSITE DE LA TECHNOLOGIE MOBILE



Ces derniers temps, nous faisons la campagne sur la femme et la technologie. Et là, nous faisons surtout allusion à l’informatique et à l’utilisation de l’internet. C’est bien !
Mais, la technologie mobile aussi s’impose encore dans notre pays car, bon nombre de gens n’en ont pas et ne la jamais vu ni toucher.
Dans la ville de Bukavu, 50% de la population n’en possède pas. C’est le cas par exemple de l’Association pour l’Encadrement et la Promotion Intégrale des Femmes Vivant avec Handicap (AEPIFHA) dans laquelle je suis membre. Dans cette association 5 personnes seulement sur un nombre de 30 sont en possession du téléphone mobile. Ces dernières, comme elles en ont aussi besoin, elles essayent d’acheter les cartes -sims pour voir si elles peuvent trouver quelqu’un pouvant les aidés avec un téléphone pour communiquer parce qu’elles n’ont jamais manié un téléphone.
Elles sont discriminées même dans leurs familles respectives. On achète les téléphones à d’autres enfants et aux enfants handicapés on ne fait rien.
Dans notre groupe de jeunes, c’est la même chose. Sur un nombre de 25 jeunes, seulement 10 sont en possession du téléphone mobile.
Au sein de notre communauté, plus précisément dans le territoire de Mwenga, n’en parlons même pas. C’est là surtout qu’on trouve ceux-là qui n’ont jamais vu, ni toucher un téléphone mobile.
C’est la raison pour laquelle une question me vient en tête, celle de se demander si faut-il laisser ces gens dans une telle situation alors que la technologie avance et il est temps de briser la fracture ?
Pourtant, le Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples relatif aux Droits des Femmes prévoit à son article 23 que les femmes handicapées ont droit à une protection spéciale. Il dispose que : les Etats s’engagent à assurer la protection des femmes handicapées notamment en prenant des mesures spécifiques en rapport avec leur besoins physiques, économiques et sociaux pour faciliter leur accès à l’emploi, à la formation professionnelle et leur participation à la prise de décision.
Ils s’engagent également à assurer la protection des femmes handicapées contre la violence, y compris l’abus sexuel et la discrimination fondée sur l’infirmité et garantir leur droit à être traitées avec dignité.



English translation by community member Zhuyun Maggie Xiao



Necessity of mobile technology



Lately, we have campaigned for women and technology. And here, we allude especially to computer and internet usage. This is great!



However, mobile technology is still in the process of being established in our country because many people have never seen nor touched it.



In Bukavu, 50% of the population does not possess mobile technology. This is the case, for example,for the Association for Supervision and Integral Promotion of Women Living with Handicap (AEPIFHA) of which I am a member. In this association only five persons out of thirty own cell phone. These women, who also need cell phones, try to buy sim-cards to see if they can find anyone who has telephone to help them communicate because they have never handled a telephone before.



They are discriminated against even in their families. One buys phones for other children, and do nothing for children with disability.



In our youth group, it is the same thing. Out of a number of 25 young people, only 10 are in possession of mobile phones.



Within our community, more precisely in Mwenga, we do not even mention it. It is especially there where one can find people who have never touched nor seen a mobile phone.



This is why a question comes to mind, that of asking whether it is necessary to leave people in such conditions while the technology advances and it is time to bridge the gap?



However, the Protocol to the African charter of Human and People’s rights on the female rights states in its 23rd article that women with disabilities are entitled to a special protection. It stipulates that: the State undertakes to assure the protection of women with disabilities by taking specific measures commensurate with their physical, economic and social needs to facilitate their access to employment, professional training, and participation in decision-making process.



They also guarantee to ensure the protection of disabled women against violence, including sexual abuse and discrimination based on disability and guarantee their right to be treated with dignity.

Like this story?
Join World Pulse now to read more inspiring stories and connect with women speaking out across the globe!
Leave a supportive comment to encourage this author
Tell your own story
Explore more stories on topics you care about