L'Absence de l'Eau Potable Bat son Plein dans la Ville de Bukavu



Les conditions d'habitation vis-àvis des femmes et enfants deviennent de plus en plus critique à bukavu.
Le Protocole à la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples relatif aux Droits des Femmes, prevoit à son Article 15 le droit à la sécurité alimentaire. cet article dispose à son point (a) que:" les Etats prennent des mesures nécessaires pour assurer aux femmes l'accès à l'eau potable, aux sources d'énergies domestiques, à la terre et aux moyens de production alimentaire". or, dans la ville de Bukavu, il y a encore des communes qui n-en profitent presque pas. c'est le cas par exemple de la Commune d'Ibanda dans laquelle j'habites. au sein de cette commune, nous vivons actuellement dans une penurie d'absence de l'eau potable.
Chaque jour nous faisons 2 Km à pied, uniquement pour aller chercher de l'eau. suite aux trajets que nous parcourrons, les accidents se causent souvent , les viols, les meurtres les maladies et même les assassinats.
Il y a à peine 10 ans depuis que l'absence de l'eau potable bat son plein au sein de notre commune., et pendant ces dix ans, il y a des accidents qui se commettent car, lorsque nous voulons traverser la route avec le Bidon au dos ou sur la tête, c'est vraiment difficile suite aux aux vitesses des véhicules et des motos.
En tout cas, c'es regrettable parceque trois deux filles ont été victimes de tels accidents et ont connues la mort directement; une autre a été violée par des personnes non identifiées et jusqu'à present elle alaite un enfant de sexe féminin sans père.
Il ya parfois des tueris lorsqu'on se reveil vers 4 heure du matin pour aller puiser de l'eau.
Moi même, j'étais tombée suite au poids que je portais au dos, jusqu'à trouver une plaie au niveau du pied droit et dont la cicatrice est encore visible jusqu'aujourd'hui.
Dans cette Commune, les enfants aussi vont puiser de l'eau pourtant, la Convention de Nations Unies sur les Droits de l'Enfant prévoit que: Tout enfant a droit à la protection contre l'exploitation économique et contre le travail qui nuit à sa santé ou qui l'empêche d'aller à l'école; et que les enfants de moins de 12 ans ne doivent pas travailler du tout .
Souvent, les enfants ratent les cours suite au retards occasionné par la recherche de l'eau, une chose qui touche même l'éducation des enfants!
Nous tombons de temps en temps malade suite aux Bidons que nous transportons au dos, avec les fatigues exagérées. Imaginez-vous, faire deux Km chaque jour à pied avec un tric au dos, ce n'est pas facile du tout! ces fatigues causent parfois les maux de dos, les perturbations de cycle menstruel, parfois nous ne dormons pas comme il faut car, nous songeons toujours à nous reveiller très tôt matin, uniquement pour aller puiser de l'eau.



Surce, je proposerais à nos autorités de revoir les projets de la régie des eaux et de passer cette question sous examen pour voir s'il peut être possible de placer les robinets publics dans chaque commune de la Ville.



English translation by community member VickyM



ABSENCE OF DRINKING WATER IN THE TOWN OF BUKAVU REACHES AN ALL-TIME HIGH



Living conditions of women and children are becoming increasingly desperate in Bukavu.



Article 15 of the Protocol to the African Charter on Human and Peoples’ Rights on the Rights of Women in Africa provides the Right to Food Security. This Article sets out in point a) that “State Parties […] shall take appropriate measures to: a) provide women with access to clean drinking water, sources of domestic fuel, land, and the means of producing nutritious food.” However, there are still some communes in the town of Bukavu that are not benefiting from this at all. For example, there is a shortage of drinking water where I live, in the commune of Ibanda.



Every day, we have to walk 2 km on foot to collect water. However, the route we take to fetch the water is fraught with dangers: rape, murder, illness and even assassinations. It has been ten years since the absence of water has reached an all-time high in our commune, and during these ten years, many incidents have occurred: the speed of the cars and motorbikes make it especially dangerous when we are walking along the road, carrying jerry cans on our backs and heads. Regrettably, several girls have been involved in such accidents. They died instantaneously on impact. Another girl was raped (by unidentified persons) and is breastfeeding her baby girl as we speak. The child will never know her father. Sometimes, when we wake up at 4 am to fetch water, there are murders going on in the streets. One time, I hurt myself badly when I fell over from the weight of the water on my back. I wounded myself on my right foot and the scar is still visible to this day.



In my commune, children also go and collect water, even though the United Nations Convention on the Rights of the Child provides that: Every child is to be protected from economic exploitation and from performing any work that is likely to be hazardous or to interfere with the child’s education; and children younger than twelve years old should not work at all. Children often miss classes because they are fetching water for their families – this even affects our children’s education!



Moreover, it is not unusual for us to fall ill from the simple exhaustion of carrying jerry cans on our backs. Can you imagine walking 2 km every day with something on your back? It is not an easy task at all! On one day, we might have a backache or our menstrual cycles might be disrupted. On other day, we might be unable to sleep through the night due to the constant worry of knowing that we have to wake up early the next day, go out and collect water.



As such, I believe that it is high time that our authorities review the water board projects, look further into the problem and see if it is at all possible to install public taps in every commune of our town.

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