Les sachets des glaces sucrées consommées par la population, s’ajoutent aux immondices dans la ville de Bukavu



Le manque d’eau récurrente dans beaucoup de quartiers durant l’année et particulièrement durant la saison sèche qui maintenant s’observe au mois de mai à octobre de l’année, oblige la population à consommer de plus en plus des glaces sucrées.



Lesdites glaces sont confectionnées avec de l’eau mélangée avec du jus en poudre colorés de différents fruits. C’est ce qui donne une variété des couleurs. Cette mixture est emballée dans des sachets d’emballage de 250 grammes puis placée au congélateur. Dès 8 heures du matin, de jeunes gens et filles commencent la vente des glaces préalablement entassées dans des sceaux en plastic ou dans des thermos bag qu’ils portent sur leur tête. D’autres petits vendeurs étalent leurs marchandises aux abords des routes, devant les écoles et édifices publiques.



Contrairement aux années antérieures, la vente sporadique des glaces sucrées était visible dans quelques petits marchés et ce entre le mois de juin et juillet de l’année. Souvent, c’était aux heures de midi que la vente avait lieu. Seuls quelques enfants étaient comptés parmi les consommateurs. Maintenant, ledit commerce est devenu l’affaire de toutes les familles qui emploient 2 à 4 petits vendeurs âgés de moins de 15 ans. Lesdites glaces sont consommées comme de petits pains par tout le monde.



Chaque jour au seul petit marché communément appelé« Quartier Latin» situé dans un quartier populaire de la ville, on peut compter plus de 20 petits vendeurs avec leurs sceaux déposés à même le sol. Le prix d’une glace sucrée coute 50 Francs congolais soit 0,05 $ US. Les glaces faites avec le yaourt de lait et les ingrédients cités plus haut, sont vendues à 100Francs Congolais.



Des personnes averties commencent à déplorer ladite vente. Certains avancent le non respect des conditions d’hygiène exigée pour la prévention des maladies hydriques suite à la manipulation desdites glaces par les clients et les vendeurs pour rechercher celles qui sont grosses et bien fuselées. Dans le même ordre d’idées, d’autres personnes s’interrogent sur la qualité de l’eau avec laquelle lesdites glaces sont faites au vu de la carence récurrente en eau dans de nombreux quartier de la ville.



Les personnes soucieux de l’environnement commencent à déplorer l’augmentation des déchets d’emballages des sachets qui sont jetés ci et là après consommation des glaces, aggravant par le fait l’insalubrité déjà grandissante dans la ville. C’est connu de tout le monde que depuis plusieurs années l’autorité urbaine fait face au problème de gestion des immondices dans la ville.



En effet, les autoritaires urbaines ont déjà déployées plusieurs stratégies pour venir à bout des détritus qui jonchent les roues et les immondices qui bouchent les caniveaux et les servitudes sans résultat. Le phénomène ne fait que prendre de l’ampleur dans la communauté. Il y’a deux mois, ces mêmes autorités urbaines venaient de conclure un contrat de travail avec une société rwandaise (Rép.du Rwanda) pour le ramassage des déchets a travers la ville.



Déjà la majorité de la population se montre méfiante au message de sensibilisation de la mairie et à l’enregistrement de chaque maison sur des fiches. La population a détecté que ledit enregistrement constitue ni plus ni moins qu’un abonnement de paiement de frais de ramassage des déchets. Sur la fiche, il est mentionné un paiement par semaine de 5 dollars US et un paiement mensuel de 15 dollars.



Les causes de l’accumulation des déchets et surtout des sachets dans la ville sont réellement connu de tout un chacun et particulièrement des autorités publiques. Certaine opinion pense que les autorités veulent seulement s’attaquer aux conséquences du problème et non aux causes.



A l’instar d’autres personnes et ensemble avec l’organisation Grenier pour le développement intégré du Bushi«GDIBU», nous pensons qu’il est plus que temps pour l’autorité publique de réduire les déchets provenant des sachets d’emballages de glaces sucrées en prenant des mesures réelles car la santé de la population et la protection de l’environnement en dépendent.

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