PEACE AND SECURITY/LES CONSEQUENCES DE L'OCCUPATION DE GOMA ...SUITE



Les conséquences de l'occupation de Goma continuent à alimenter les commentaires de la population congolaise tant à l'Est qu'à l'Ouest du Pays. Plusieurs commerçants de Mbujimay en province du Kassai Oriental se rendaient à Goma, d'autres renvoyaient leurs argents à leurs collègues de cette ville pour leur faciliter les transactions des produits en provenance de l'Uganda.
Ce matin, les hommes et les femmes vendeuses des plusieurs produits au marché appelé beach Muhanzi situé sur le littoral du lac Kivu dans la ville de Bukavu se plaignaient sur les ondes de la radio Maendeleo, une radio communautaire locale sur le fait que cette situation perturbent la survie de leurs familles et celle de toute la population de Bukavu. Notons que presque 80 pour cents de la population de Bukavu consomment la farine, les pommes de terre, les haricots, les poissons salés et plusieurs autres produits manufacturés en provenance de Goma. Depuis ce drame du M23, nous observons non seulement la rareté de ces produits sur le marché, mais aussi la hausse des prix.
Pour compléter les conséquences du point de vue sanitaire, la coupure du câble électrique sur la Nationale n0 2 reliant Bukavu-Goma a plongé la ville dans l'obscurité. C'est alors que l'eau potable devient un problème, la salle d'opération de l'hôpital général ne fonctionne pas, ce qui entraîne que des cas de chirurgies deviennent très impossibles à traiter.
Cependant; selon d'autres sources concordantes, les cadavres continuent à joncher dans les rues avec toutes les conséquences que cela pourrait engendrer sur la santé.
La majeure partie de la population consomme l'eau polluée du lac Kivu. Nous pensons que toutes ces conditions demeures inconcevables. Une nation ne doit pas continuer à être traitée de cette manière, car, d'aucun a droit de vivre dans un environnement sain.
Une fois de plus, nous sollicitons le concours de la communauté internationale pour qu'elle se penche sur la question liée à la guerre en RDC tout en privilégiant un dialogue clair et sincère en vue de mettre fin à la souffrance de mon peuple.
S'agissant des questions liées aux violences faites aux femmes, nous estimons que l'Onu ne doit pas dire une chose et son contraire. Ici nous pensons que vouloir réduire les violences faites aux femmes c'est d'abord mettre définitivement fin aux guerres quelles que soient leurs formes.
Les Femmes congolaises de toutes les provinces de la RDC ont organisées une marche au cours de laquelle elles ont dit NON A LA GUERRE EN DRC ! Notons que leurs réaction s'était ajoutée à celle d'autres couches sociales du pays qui ont manifesté leur solidarité nationale en condamnant catégoriquement cette nouvelle agression.



English translation by PulseWire member ambrob13



The consequences of the occupation of Goma continue to feed the commentary of the Congolese population from the East to the West sides of the country. Several shopkeepers from Mbujimay in the Kassai Oriental province went to Goma, others sent their money back to their colleagues in that village to facilitate the product transactions from Uganda.
This morning, the men and women vendors of several products at the market, called Beach Muhanzi, which is situated on the coast of lake Kivu in the city of Bukavu, were complaining on the Maendeleo radio, a local radio station, about the fact that this situation troubles the survival of their families and that of the whole population of Bukavu. Note that almost 80 percent of the population of Bukavu consumes flour, potatoes, beans, salted fish and several other manufactured products from the Goma province. Ever since the M23 tragedy, we are observing not only the rarity of these products on the market, but also the increase in prices.
To complete the consequences from the point of view of sanitation, the cut of the electric cable on the National channel 2 that relays Bukavu-Goma has plunged the city into obscurity. Thus potable water becomes a problem, the operation room of the general hospital cannot function, which means that those that need surgery become impossible to treat. Nevertheless, according to other sources that are in agreement, bodies continue to be strewn in the roads with all the consequences that that could generate on your health.
The majority of the population consumes the polluted water from lake Kivu. We think that all these ridiculous conditions are inconceivable. A nation does not need to continue to be treated in this manner since everybody has the right to live in a healthy environment.
Concerning the questions linked to violence against women, we feel that the UN does not need to say a thing and are actually conflicting. Here we think that to want to reduce the violence against women, there first must be a definitive end to war. The Congolese women from all the provinces in the DRC have organized a march during which they chanted NO TO WAR IN THE DRC! Be it noted that their reaction was a part of a larger social layer of the country that had protested their national solidarity in condemning this new aggression.

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