DISASTER AND EMERGENCIE

Comme nous vous l'avions annoncé, la saison pluvieuse a debuté dans la partie orientale de la RDC depuis le mois de septembre 2012, au fur à mesure qu'il pleuvait, le volume de la pluviométrie a jusqu'aujourd'hui tendance à l'augmentation.
Plusieurs rivières et sources d'eau ne cesse de se remplir et de quitter de leur lit. Ce phénomène naturel ne se passe pas sans faire des victimes dans la zone concernée. C'est ainsi qu'à chaque pluie, nous assistons à des événements macabres qui créent au sein de la population une autre forme d'insécurité en dehors de celle qui est vécue liées aux résurgence des conflits armés.
Dans plusieurs provinces du pays, l'on déplore les inondations, les éboulements des sols, les affaissements des sols, les destructions des maisons et les pertes en vies humaines.
Dans la nuit du jeudi 04 au Vendredi05 2013, dans la ville de Bukavu, en province du Sud-Kivu, sous une forte pluie fine qui a plu toute la nuit, vers minuit, 2(deux) familles étaient tombées victimes des éboulements de terre sur l'avenue Ikanga , au quartien Nguba/communre d'Ibanda où 6personnes dont un coupe et leur bébé, une jeune femme mariée et son bébé et une vieille maman avec son petit-fuuls ont été enseveli sous la décombre.
Notez aussi que les mouvements des populations fuyant les exactions dans leurs villages pour se réfugier en ville augmentent l'empleur des constructions anarchiques dans les villes de la RDC.
D'autre part, les services techniques octroient des parcelles anarchiquement les titres sur des sites impropres et non appropriés. C'est aussi l'une des causes favorisant les catastrophes naturelles dans la région.
Les mouvements trchtoniques ne sont pas à négliger, et ce dans la mesure où certains atteignent 4 voire même 5° de magnétude.
La situation lié au relief, car, nous sommes dans le Kivu montagneux où quelqu'un peut construire sa maison sur une haute altitude avec du materiel non approprié.
Quant aux victimes, elles ne jouissent pas d'une assistance nécessaire.

English translation by community member LightMyWay

As we announced to you, the rainy season began in the eastern part of the DRC in September 2012. As it rained, the rain gauge tended to rise, and it continues to do so today.

Many rivers and springs continue to rise and overflow their banks. This natural phenomenon doesn’t take place without leaving victims in its wake.Therefore it's during each rain that we witness macabre events that create yet another form of insecurity among the populace, beyond the one that arises from recurring armed conflicts.

In many of the country’s provinces, we deplore the floods, the landslides, the sinkholes, the destruction of homes and the loss of human lives.

Towards midnight on the night of Thursday Jan. 4 – Friday Jan. 5, 2013, in the city of Bukavu, South Kivu province, beneath a hard rain that fell all night long, two families became victims of landslides on Ikanga Avenue, in Nguba neighborhood/Ibanda commune, where 6 people, including a couple and their baby, a young married woman and her baby, and an old grandmother with her grandson, were buried beneath the rubble.

Realize too that groups of people fleeing exaction in their own villages by seeking shelter in the cities increase the number of haphazard structures built in the cities of the DRC.

Furthermore, the municipal services randomly grant titles for plots of land that are improper and unsuitable. This is also one of the causes that contribute to natural disasters in the region.

Nor can we overlook the tectonic movements, as some reach a 4 or even 5 in magnitude.

The situation is also tied to topography, as we live in the mountainous Kivu where people build their homes at high altitudes with inappropriate materials. As for the victims, they do not receive the necessary assistance.