Construire de Nouvelles Communautés en RD Congo

Construire de Nouvelles Communautés en RD Congo

COFAPRI travaille dur pour que les femmes et les enfants des villages de l’est de la RD Congo reçoivent un développement durable et qu’ils soient informés de leurs droits. Ces femmes et ces enfants ont souffert des atrocités inimaginables pendant les guerres à répétition que le pays a connues. Ils ont été les cibles des combattants; ainsi les femmes, les filles et les enfants sont les victimes les plus redoutables. Les femmes et les filles sont violées et les enfants contraints de s'inscrire parmi les milices. Certaines des femmes violées se sont retrouvées avec des grossesses qui ont accouchées des enfants sans pères. Parmi ces femmes, il y en a eu celles qui ont été répudiées par leurs maris; et ainsi elles sont parties souffrir avec leurs enfants, sans support, sans rien du tout. Ceci a affecté a la fois ces mères et leurs enfants au point de vue psychologique. Afin de surmonter le traumatisme et de construire un nouveau mode de vie, COFAPRI cherche à construire une communauté bien unie, dont les membres s’entraident. Ceci vise à leur faire sentir qu'ils ne sont pas seuls, mais plutôt unis pour un destin commun. Les femmes sont impliquées dans des diverses activités génératrices de revenu. Après leurs activités, les femmes et les filles victimes se réunissent pour partager leurs expériences de vie et ceci les réconforte de plus en plus. Elles comprennent qu’il y a d’autres qui souffrent comme elles et ceci leur donne cœur. Elles apprennent beaucoup auprès des autres, tout en devenant enseignant. Le gouvernement congolais s’est montré avec peu de volonté ou de capacité pour faire face aux cas de viol qui sont très nombreux et ils continuent de s’aggraver dans les villages. COFAPRI est impliqué dans diverses activités afin d'aider les femmes qui ont été violées et victimes de discrimination dans leurs foyers et dans les communautés. Ceci les aidera à reconstruire leurs vies, et d'aider les enfants nés du viol d'avoir accès à une éducation scolaire. Parmi ces activités, citons:

Élevage des animaux

Notre projet d'élevage d'animaux a commencé au début de 2010 avec un seul porc et trois lapins. Chaque membre de COFAPRI qui participe à ce projet est donne un porcelet ; et quand il commence à se reproduire, le propriétaire donne à son voisin de même équipe un porcelet et ainsi le processus continue jusqu’à ce que tout le monde ait un animal. Le même processus se fait avec les autres animaux, les femmes donnent à d'autres membres dans leurs équipes respectives et peuvent également vendre le reste de la descendance. Ainsi, les animaux que les femmes vent deviennent une source de revenu, au niveau familial et communautaire. Il n'y a actuellement pas de ferme par manque de moyens ; les animaux sont gardés chez les membres.

La Coupe et CoutureEn Août 2013, COFAPRI a lancé un programme de coupe et couture. Ce programme forme des femmes et des filles - qui sont victimes de viol, victimes de violence domestique, les filles orphelines ou les femmes qui sont devenues veuves à cause des guerres interminables de la RD Congo. La situation de ces femmes est plus alarmante dans les villages. Au début, il y avait 36 femmes et jeunes filles qui étaient prêtes à commencer la formation - six groupes de six. Pour le moment, nous sommes en train de former une nouvelle cohorte de 30 femmes. Le nombre de femmes et de filles qui veulent apprendre cette compétence augmente du jour au jour. Ces femmes une fois formées, elles doivent commencer leur propre business de coupe et couture. COFAPRI se trouve dans l’impossibilité d'aider un si grand nombre en raison du manque de machines et de formateurs. Nous avons également introduit le tricotage et la fabrication des perles et ils sont très populaires. Les femmes suivent la formation deux fois par semaine, parce qu'elles ont d'autres responsabilités. COFAPRI insiste sur la promotion de l'éducation des femmes et des enfants. Education scolaire des enfants

COFAPRI supporte l’éducation (frais et fournitures scolaires) de 92 enfants. Nous croyons qu'en aidant ces enfants à avoir accès à l’éducation, ils seront ouverts à des opportunités futures et ainsi ils auront accès aux outils de développement et d'auto-dépendance économique. L'organisation vise à engager les jeunes dans le domaine de l’éducation pour un avenir meilleur. Elle vise également à reconstruire les attitudes culturelles présentes en RD Congo. Ces attitudes ont négativement affecté toute la population des villages, surtout les femmes et les filles qui en sont souvent victimes. Nous croyons que les enfants peuvent acquérir une éducation qui les aidera à se faire confiance, intérioriser l'égalité des sexes, et se rendre compte qu'ils peuvent vivre sans se discriminer ou semer la haine. Cependant d'aujourd'hui, le système éducatif de la RD Congo est confronté à de sérieux défis. Le gouvernement ne s’est pas montré actif pour aider les enfants nés d'un viol; ces enfants ont été victimes de discrimination et ont été abandonnés. Cette situation a le potentiel de dégénérer et ainsi poussant ces enfants à rejoindre les groupes armés; ainsi, promouvoir le cycle des conflits et de la violence sexuelle envers les femmes. Les mères de ces enfants restent dans les oubliettes de l’histoire ; elles ne sont pas impliquées dans aucune éducation (formelle ou informelle) ; elles ne reçoivent aucune assistance. L’éducation rdecienne connaît peu d'élan, car ce sont les parents qui sont chargés de payer les enseignants de leurs enfants comme le gouvernement de fois traine à le faire et si fait, l’argent payé à l’enseignant ne peut jamais couvrir ses besoins minimum. La plupart des enfants des zones rurales ne peuvent pas aller à l'école du fait que la plupart des familles sont démunies et ne sont pas capables de se payer la scolarité de leurs enfants. Dans d'autres cas, les parents refusent d'envoyer leurs filles à l'école en raison des traditions qui stipulent que les filles ne travaillent pas aussi bien que les garçons à l’école ; d’où elles doivent rester à la maison garder les enfants et faire la cuisine. Les filles sont crues de ce fait être une charge de plus à leurs familles ; et en plus, elles seront épousées par un homme qui bénéficiera de ses études au lieu de ses parents si jamais ils la faisaient étudier. Le petit commerce

Les membres de COFAPRI sont également impliqués dans le petit commerce afin de lutter contre la pauvreté et la dépendance économique sur les maris qui en profitent pour les abuser. En 2014, COFAPRI a collaboré avec Safe World for Women, UK (dont on est le représentant en RD Congo) et Kelley School of Business de l'Université de l'Indiana, aux Etats-Unis, sur le développement d'un programme pour aider les femmes à démarrer de petits commerces. Les femmes de la RD Congo sont totalement dépendantes de leur mari, qui, parfois, est également sans emploi. Grace à cette activité de petit commerce, les femmes contribueront beaucoup au bien-être de leurs familles. Ainsi en devenant financièrement indépendantes de leurs maris, ces femmes peuvent se voir diminuer la violence dans les villages ruraux de la RD Congo. Avec plus de soutien financier, toutes les femmes intéressées peuvent participer à des programmes de commerce initiés par COFAPRI, et avoir la possibilité de sortir de la pauvreté et de guérir du traumatisme.

Si vous voulez nous donner un coup de main pour assister plus de femmes dans les villages de la RD Congo à avoir accès à l’une des activités ci-dessus pour un développement durable, et aussi aider plus d'enfants nés du viol à avoir accès à l’éducation scolaire, bien vouloir nous rejoindre au http: //www.cofapri .org / don-now.html

COFAPRI est un partenaire représentant Safe World for Women en RD Congo et tous nos dons transitent par eux.