journée Internationale de Lutte contre la pauvreté



L’élimination de l’extrême pauvreté est au cœur des efforts déployés partout sur la planète pour atteindre les objectifs de développement durable et construire un avenir durable pour toutes et tous.  Mais nous ne pourrons réussir à ne laisser personne de côté que si nous aidons en priorité les plus défavorisés.



Cette année, c’est autour du thème « Agir ensemble pour donner aux enfants, à leurs familles et à la société les moyens de mettre fin à la pauvreté » que nous célébrons le trentième anniversaire de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.



Pour un enfant, la probabilité de vivre dans l’extrême pauvreté est deux fois plus élevée que pour un adulte.  La pauvreté condamne de nombreux enfants à une vie d’obstacles et se perpétue souvent d’une génération à l’autre.  De plus, si nous ne prenons pas dès à présent des mesures ambitieuses, les enfants d’aujourd’hui devront faire face demain aux conséquences désastreuses des changements climatiques.



Aussi bien dans les zones de conflit que dans le cyberespace, qu’elles soient victimes du travail forcé ou de l’exploitation sexuelle, les filles sont particulièrement vulnérables, mais elles sont aussi une force de changement.  Plus une fille fréquente longtemps l’école, plus ses revenus sont élevés tout au long de sa vie et moins elle risque de se marier à un âge précoce; par ailleurs, la santé et l’éducation de ses enfants en subissent aussi l’effet positif; la scolarisation des filles est donc un élément déterminant pour briser le cycle de la pauvreté.



On ne pourra mettre fin à la pauvreté des enfants sans s’attaquer à la pauvreté des ménages, la première procédant souvent de la seconde. L’accès à des services sociaux de qualité doit être une priorité, alors même qu’aujourd’hui près des deux tiers des enfants n’ont aucune protection sociale.  Des mesures en faveur des familles sont également indispensables, comme l’aménagement des modalités de travail, les congés parentaux et l’aide à la garde d’enfants.



En cette Journée internationale, renouvelons notre engagement à atteindre l’objectif de développement durable no 1 et à parvenir à une mondialisation équitable qui bénéficie à tous les enfants, à leurs familles et à la société.



La pauvreté et le chômage de la jeunesse sont des défis majeurs que tous les pays doivent relever dans le cadre du suivi du Sommet mondial pour le développement social, ont souligné aujourd’hui, au dernier jour du débat général de la Troisième Commission, les délégations qui se sont exprimées sur les questions sociales, humanitaires et culturelles.



Partant du constat du Secrétaire général* que si le taux de diminution observé entre 1990 et 2005 se poursuivait, il faudrait 88 ans de plus pour éliminer l’extrême pauvreté, le Pakistan, l’Indonésie et le Viet Nam, en particulier, ont estimé que la cohérence des politiques et la mobilisation de ressources financières suffisantes s’imposaient.



Certains intervenants ont évoqué, à cet égard, la cinquantième session de la Commission du développement social dont le thème prioritaire fut consacré à l’élimination de la pauvreté. 



 



Beaucoup de pays ayant réussi à réduire la pauvreté sur le plan des revenus se heurtent, néanmoins, à des difficultés considérables dans des secteurs tels que l’accès à l’éducation, à l’alimentation et à d’autres services de base, aggravées par la crise alimentaire.



Il s’avère, dès lors, que pour les pays en développement, et de plus en plus pour les pays développés depuis la crise de la dette souveraine dans la zone euro, les programmes de protection sociale sont essentiels pour réduire la précarité.  Ainsi, près de 75% de la population mondiale n’est pas encore couverte par une sécurité sociale adéquate.



L’Algérie, qui se faisait la voix du continent africain, a mis en relief « l’urgence pour la communauté internationale d’apporter son soutien afin que les résultats très encourageants enregistrés ces dernières années sur le continent, en termes de croissance du PIB, de santé publique, et de réduction de la pauvreté, ne soient pas remis en cause ».



D’autre part, « l’absence d’opportunités de développement des jeunes est porteuse de comportements asociaux dans cette catégorie de la population », a observé le Bélarus, qui a mis en place un système d’assurance chômage.



« Si l’excuse est la crise, alors je réponds que c’est l’occasion idéale pour faire preuve de créativité!  Réveillez les talents des jeunes! », A lancé la jeune représentante de Slovaquie, en rejetant les « prétextes » invoqués par les gouvernements pour justifier l’absence de progrès dans le système éducatif, clef de voûte du développement social.



Des pays ayant traversé un conflit armé ont fait part de difficultés spécifiques héritées de cette période.



«  Le Gouvernement libyen actuel est confronté à des responsabilités colossales et à des enjeux très importants pour faire face au chômage, à la corruption et à la distribution de services sociaux comme l’approvisionnement en eau et l’assainissement », a déclaré la représentante de la Libye.



La République démocratique populaire lao a rappelé, pour sa part, qu’elle a été « la nation la plus lourdement bombardée au monde, spécialement lors de la guerre du Viet Nam ».



De ce fait, aujourd’hui encore, quelque 120 000 Laotiens souffrent d’un handicap consécutif à l’utilisation d’armes à sous-munitions et autres engins explosifs, a expliqué le représentant de ce pays qui a d’ailleurs ratifié, en 2009, la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées. 



La représentante de la République démocratique du Congo (RDC) a constaté, que, malgré tous les efforts déployés par son pays, « il se trouve confronté aux conflits armés et à l’instabilité politique dans l’est, perpétrés par la milice M23 hostile au développement social du pays ».  Le représentant des jeunes de Géorgie a, lui, traité des traumatismes chez les enfants et les jeunes suite au conflit avec la Fédération de Russie, en août 2008.Le Burkina Faso, le Mexique, Saint-Marin et d’autres délégations ont salué la décision de l’Assemblée générale de tenir, en 2013, une Réunion de haut niveau en vue de définir un programme de développement qui tiendrait compte de la question du handicap pour 2015 et au-delà. Dans le cadre du développement social, la Commission a notamment discuté de la « Suite donnée au Sommet mondial pour le développement social et à la vingt-quatrième session extraordinaire de l’Assemblée générale »; du « Développement social: développement social, y compris les questions relatives à la situation sociale dans le monde et aux jeunes, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille »; et de la « Suite donnée à l’Année internationale des personnes âgées: deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement ». Que vive la journée Internationale de la lutte contre la Pauvreté car au fur à mesure nous luttons cette pauvreté la vie au Congo devient meilleur.



 

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