JOURNÉE INTERNATIONAL DE LA FILLE

Elles sont nombreuses les filles qui n’ont pas étudiés en Afrique, précisément en République démocratique du Congo. Ma maman moi disait souvent que l’éducation coûte moins que l’ignorance, j’ignore ou elle cherchait ce terme vu qu’elle a abandonné ces études en 6e primaire. A chaque fois qu’elle dit ça, je me dis elle regrette encore de n’est pas finir ses études, et de se marier avant l’âge, avant même d’enrichir sa connaissance. J’ai demandé à maman de reprendre ses études elle a dit, ton Papa seul ne peut pas, vous êtes nombreux, le courage et la force qui me reste c’est pour vous cherché à manger ou autre chose. Je me dis, je ne peux plus rien faire pour ma maman mais pour les filles et mamans qui ont encore le courage, et la force, ce que Nous voulons le changement, les meilleur pour nos filles, c’est aujourd’hui qu’il faut agir, arrêtons de discriminer les filles, on dit les études des filles restent à la cuisine quand elles sont mariée ou pas et les néglige, et nous donnons aux garçons la chance de progresser, arrêtons ça.

Aujourd’hui elle est encore une fille mais demain elle sera la maman, alors quel conseil voulez vous qu’elle donne à nos futures enfants? Car si on n’a pas cette réflexion les futures filles serviront simplement à des machines pour fabriquer les enfants, ce n’est pas ce que nous voulons vraiment? Je vous dis, il est grand temps qu’on arrête de ce pointé du doigt et de faire plutôt le nécessaire. Elles sont nos maman de demain, nos artistes, nos directrices, nos députées, nos commerçantes, nos docteurs, nos politiciennes, nos journalistes, nos artistes,…du demain. Voila là les raisons pour changer positivement leur vie, être femme pour moi c’est être créatrices des nouvelles bonnes choses, car Oui le changement est possible pour les filles.

Je sais qu’elles sont victimes des plusieurs maltraitances, des plusieurs formes des violences, elles continuent de payer pour les fautes qu’elles n’ont pas commise. Comme on dit quand les éléphants se battent se sont les herbes qui payent le pris. Et ses conséquences n’affectent seulement les victimes mais la société tout entière. Unissons nos forces, organisons même des petites réunions dans des quartiers, sensibilisons tout le monde, diminuions les frais scolaires pour les filles, allons même aux médias, faisons les nécessaires et nous pouvons alors y arriver.

Si nous nous impliquons sans oublier le tout puissant Dieu, nous allons alors y arriver, avec lui nous sommes capables de tout. Oui si chacun s’applique, nous pouvons faire les différences. Eduquer une femme, c’est éduquer toute une nation.