OUI LA FEMME PEUT



Bonjour chers amis



Merci pour votre commentaire et encouragement, l’éducation de l'enfant commence dans le ventre de sa mère car s'il y a eu dispute entre le mari et sa femme enceinte et que celle-ci lui offre quelque chose il refuse, lors de la naissance l'enfant aussi refusera de téter jusqu'à ce que on lui demande pardon et on lui offre quelque chose comme paiement c'est alors que l'enfant acceptera de téter. Raison pour laquelle, éduquer une femme c'est éduquer une nation. Elle est la mère de tous hommes et femmes autorité ou pas, président, pasteur, prêtre sœur religieuse,... bref la personnalité de l"enfant vient de sa mère.Oui celle doit avoir le temps avec ses enfants car elle véhicule et inculque les valeurs çà l'enfant de génération en génération. Malheureusement, ici chez nous beaucoup des femmes n'ont la temps avec les enfants. Les hommes ont presque abandonné leurs responsabilité, revient maintenant à la femme de s'occuper de la famille. Elle se lève à 4 heures du matin pour aller chercher la marchandise dans un marché plus loin, elle doit vendre; elle ne peut rentrer à la maison que si elle a déjà de quoi préparer pour les enfants. Parfois, elle rentre tard dans la nuit si elle n' a pas vite vendu, les enfants déjà endormis et très tôt elle repart. Le mari boit toute la journée, joue aux jeux des carte ou sombi, s'endette de la boisson pour qu' enfin la femme en rentrant puisse payer, "donne-moi la boisson mon camion va bientôt arriver pour payer" qualification qu'on donne à la femme qui accepte de transporter des lourds fardeaux qui dépassent même son poids pourvu qu'elle ait un peu d'argent pour que la famille trouve de quoi manger. Imaginez parfois le mari exige que la femme lui donne la viande ou le poisson qui coute très chers et après l’injurie," tourne toi ici la fille d'un chien", elle ne doit pas refuser coutume et l'église l'exigent. Comprenez la souffrance de cette femme qui a travaillé toute la journée, rentre s'occuper des enfants, le mari et toute la famille, elle n' a plus le temps de parler aux enfants qui quelquefois se méconduisent attrapent des grossesses indésirables soit encore mineures, jusqu'à accoucher à l’insu de la mère. Toutefois nous louons la bravoure de ces femmes surtout ces dernières décennies où les hommes travaillent sans salaire ou touchent le salaire SIDA ( Salaire Difficilement Acquis) 35 à 50 $ par mois pour toute une famille de plus de 10 personnes où les enfants doivent étudier, manger, se vêtir, et autres besoin fondamentaux à satisfaire. N'oublions pas que ce sont les parents qui prennent en charge les études de leurs enfants mal grès la loi sur la gratuite de l'école primaire, loi qui n' a jamais était appliquée!!!!. Nous ne cesserons jamais d'interpeller notre gouvernement à ce sujet et ces multinationaux qui jouissent de la richesse du Congo et oublient les enfants congolais. Aux congolais de prendre conscience de leur situation pour le bien être de tous et non au profit d'une minorité qui s'enrichissent au dos de la population qui croupissent dans la misère et abandonnée à son triste sort. Pour un meilleur avenir, il sied de mettre la femme dans les bonnes conditions pour qu'elle puisse produire des bons résultats qui transformeront les mentalités des gens pour un Congo digne et meilleurs. Nous ne pouvons pas terminer sans souhaiter à vous tous qui nous lisez une bonnes et meilleurs fêtes de Noel et du Nouvel an 2013 et à toutes les Mama Shujaa. Que Dieu vous bénisse.



English translation by community member AnnieTheriault



Yes, Women Can



Hello, dear friends.



Thank-you for your comments and support. A child’s education begins in the mother’s womb. If the mother and father argue, and she offers him something and he refuses to accept it, then, at birth, the child will not feed until amends are made. Only then will the child feed. This is why if you educate a woman, you educate a nation. Women are the mothers of all men and women: authorities (presidents, pastors, priests, nuns, etc.) or ordinary people… a child’s personality comes from its mother. Of course, she must have the time to pass on values to her children, from generation to generation. Unfortunately, here, many women have very little time with their children. Men do not honor their responsibilities and now the woman has to take care of the family. She gets up at 4AM to get the merchandise from a market far away and then she has to sell it. She cannot go home until she has earned enough to provide a meal for her children. Sometimes, if she can’t sell quickly, she gets home late at night. The children are already asleep. Then, very early the next morning, she has to leave again. The husband drinks all day, plays cards or “sombi”, accumulates debt because of the drinking and, in the end, the woman pays. He says: “give me a drink because my truck is coming soon and [she] will pay for it”. That is what women who carry very heavy burdens are called: “trucks”. Imagine this: sometimes the husband obliges his wife to buy him meat or fish, which is very costly, and then insults her: “turn around, dog’s daughter”. She cannot refuse because of tradition and the Church. You must understand this woman’s pain: she works all day, and then comes home to take care of her children, husband and the rest of the family. She doesn’t have time to speak with her children and some of them are getting into trouble: minors get pregnant and sometimes give birth without their mothers knowing. However, we honor these women’s bravery. In the past few decades, working men have earned almost nothing or the “SIDA” salary (difficultly earned wage): 35 to 50 US$ per month for an entire family of more than 10 people, with children that must study, eat, be clothed, etc. We must not forget that parents pay for their children’s education even though, according to the law, it should be free. We will never stop demanding that our government address this situation or denouncing the fact that multinationals benefit from Congo’s resources while forgetting about the nation’s children. The Congolese people have to become aware of their situation. And they must do so for the benefit of all and not only of a small minority that gets richer while the rest of the population lives in misery and abandoned. For a better future, women must gain access to the conditions that will allow them to produce good results and to transform people’s mentalities for a better and more dignified Congo. I cannot conclude without wishing all the Mama Shujaa a very Merry Christmas and a Happy New Year. God bless you.

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