LE PATRIARCAT UN POIDS QUI PÈSE SUR LES EPAULES DE LA FEMME DE MA COMMUNAUTÉ « LE BALEGA »



 



Le Balega est un peuple forestier vivant dans la Prvince du Sud Kivu, en République Démocratique du Congo où les lois et les principes de vie sont en faveur de l’homme. Des le bas âge, un jeune garçon à l’âge de 12 ans est respecté comme un monsieur responsable, tout simplement parce qu’il est parti à l’initiation communément appelé BWALI. La maman  n’a plus un mot à dire, même si ce dernier fait de bêtise ; c’est l’affaire des hommes, le petit est considéré comme un homme à part entier.



La pauvre mère , elle voit les déviations de son propre fils sans rien dire, elle ne peut intervenir par peur d’être taxé de sorcière. Pend la période d’initiation qui se fait dans la grande foret, la pauvre mère ne peut rendre visite à son fils maman si ce dernier est gravement malade. Et si il meurt la maman n’a pas droit de pleurer son fils ni d’organiser un deuil à la maison, si elle ose pleurer elle directement accusée de sorcière .



La pauvre femme est appelé à cacher sa propre douleur dans son cœur parce que c’est la coutume, elle ne peut discuter avec son mari sur ce sujet, c’est strictement interdit.



L’éducation du jeune homme se  fait autour de la corde de la sagesse lega (communément appelé MUTANGA) dans la barza ( LUBUNGA) où les vieux et les hommes adultes  procède à l’éducation des  jeunes garçons à travers le palabre . les femmes et les jeunes filles ne sont pas admises dans la Barza.



Dans les activités agricoles l’homme ne peut s’occuper que du défrichage le reste de travaux sont laissés à la femme, cette derniers doit se lever très tôt le matin et organiser sa maisonnée, le chams c’est l’office par excellence de la femme.



Vu les lourds travaux champêtres, les femmes ont développés les travaux communautaires pour s’entraider.



Il y a des sujets tabous tels la sexualité, les maladies transmissibles, la santé de la reproduction, qu’une jeune fille ne doit échanger avec sa mère, c’est la grand-mère qui  est habilitée de parler avec sa petite fille.



Des cas de grossesses et des mariages précoces sont monnaie courante. A 13-14-15 et 16 des jeunes filles sont déjà mariée, il suffit qu’elle soit engrossée pour commencer la vie maritale.



La femme  n’a pas droit à l’héritage de son père, parce qu’elle est sensée  aller fonder une famille ailleurs et on pense que si c’est elle qui hérite au final les bénéficiaires directs  sont ses enfants qui ne sont plus de la ligné de leur mère.



Avec l’adage que la femme n’a toujours pas raison, dans les petits conflits entre l’époux et son épouse, la famille donne toujours raison à l’homme même si il est fautif, la pauvre femme est obligée d’endosser les erreurs de son mari.



Devant une situation pareil , nous avons difficile à conscientiser sur les droits de d’homme au risque de toucher  sur les sujets que la coutume juge tabous, nous pensons que la principale action serait d’inviter les garant de la tradition pour échanger des défis que rencontre la jeune fille et la femme dans la communauté , l’activité doit être menée conjointement par les activistes hommes  initiés.



Un grand travail se serait la conscientisation des garants de la coutume, les autorités coutumières, les leaders communautaires, les femmes et les jeunes filles.



L’objectif c’est de contribuer à la prise de conscience du rôle que peut jouer la femme et jeune fille, de sa contribution  au développement de  sa communauté.

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