Insalubrité à Bukavu, source des maladies diarrhéiques et cholera



L’insalubrité est la « plaie béante » dans les quartiers surpeuplés de Bukavu en République Démocratique du Congo. La pression démographique, la topographie (l’absence de pente convenable pour un drainage correct des eaux), les comportements sociauxnégatifs, le manque des équipements drainage des caniveaux et dépotoirs publics figurent parmi certaines des causes de cette situation.Les problèmes écologiques locaux sont spécifiquement la dégradation des écosystèmes ( pollution de l’air, émission des poussières, propagation des odeurs nauséabondes, éboulements de berges, risque d’électrocution des câbles qui traversent les collecteurs, nuisance olfactive due aux odeurs mauvaises, modification des paysages, prolifération des sachets en plastic, gestion inadéquate des déchets, carence des espaces verts, vétusté de canalisation d’eau ,utilisation des produits toxiques pour la pêche des poissons) et le changement climatique (déforestation et coupe d’arbres par la présence des réfugiés lors des guerres récurrentes , risque liés au gaz méthane et CO² du lac Kivu, faible information des populations sur l’éducation environnementale, pluies torrentielles et inondations…). Cette situation a fait plusieurs conséquences parmi lesquelles les épidémies récurrentes de choléra et autres maladies infectieuses ainsi qu’un cadre de vie peu attrayant malgré les potentialités culturelles et touristiques de la vie de Bukavu.



Afin de trouver une solution durable à cette situation, une éducation environnementale est à grand public est indispensable.La lutte contre l’insalubrité demeure la première préoccupation des militants l’environnement ;Toute solution, afin qu’elle soit durable, passe par :- la création d’un cadre de concertation des représentants légitimes de tous les acteurs,impliqués dans l’assainissement. PEUPLES SANS VOIX asbl propose que le récurage des caniveaux pour éviter la stagnation des déchets et eaux usées, les canalisations des eaux de ruissellement de façon régulière ;la collecte des collecte des ordures et le tri ;le placement des bacs à ordures ménagères aux endroits accessibles par tous, la mise en place d’un système d’assainissement individuel ( fosse septique), la sensibilisation à l’hygiène, la salubrité et l’environnement ainsi que le contrôle des inondations, le repiquage du gazon le long des routes et aux endroits libérés des décharges sauvages pour restaurer le couvert végétal . En bref la collecte des ordures, le nettoyage des caniveaux et l’évacuation des eaux usées permettront certainement de baisser le risque de morbidité dus aux maladies hydriques dans les quartiers concernés.

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