L'Education des Filles Handicapées





Eduquer une femme c’est éduquer toute une nation. Tout le monde a droit à l’éducation, et surtout la femme. Je vais aller dans le cadre de l’éducation des filles, plus précisément l’éducation des filles vivant avec handicap, membre de l’Association d’Encadrement pour la Promotion Intégrale des Femmes vivant avec Handicap (AEPIFHA), C’est une association qui œuvre dans le domaine de la coupe et couture, avec comme Site Web:aepifhashakoshi.



Elle regroupe les filles, les mamans ainsi que quelques hommes, victimes d’état d’handicap, des viols, du VIH/SIDA…



C’est une association dans laquelle je fais partie, qui est composée de 50 Personnes, dont 10 Hommes, 20 Mamans et 20 Filles.



Dans cette Association, la statistique des membres qui ont eu la chance d’étudier, est très réduite de telle sorte que les membres se retrouvent devant quelques obstacles dans la Société, parcequ'ils ont rattés la dite éducation. Du côté des hommes, 7 ont eu la chance d’étudier c'est-à-dire que 3 seulement n’ont pas eu cette chance.



Du côté des mamans, 1 seule a eu la chance d’étudier malgré son état d’handicap.



Du côté des filles, 1 seule dont je suis, à étudier jusqu’au niveau de la première année de licence en droit mais, je n’ai pas pu terminée la dernière année de licence suite au moyen financier. Les autres filles sont tellement et totalement analphabètes de telle sorte qu’il y a celles-là qui ne savent même pas comment tenir un Stylo à la main, ni pas écrire leurs propre noms. Ces filles, pour lire les messages qu’on leurs envoient par téléphones en français pou celles-là qui en possède, elles vont consultées d’autres personnes qui peuvent lire pour elles.



Parfois, d’autres organisations féminines envoient les invitations à partir desquelles elles invitent au moins 5 filles de notre association pour qu’elles aillent participer à des Ateliers de formation qui seront tenues en français, une seule seulement va participer à la formation et les autres restent, seulement parce qu’elles n’ont pas la capacité d’entendre ni de parler la langue française.



Ici chez nous, partout dans des bureaux, on ne fait que parler en français alors, les filles, lorsqu’elles y arrivent, elles rentrent quelques fois sans pour autant dire le pourquoi de leur arrivé en ce lieu car, lorsqu’elles entendent seulement le Gardien de la Porte les saluer en français en disant bonjour, tout de suite, elles se disent:«Il veut nous parler en français pourtant, nous n’avons aucune idée», et elles rentrent rapidement sans dire un mot.



Aussi, deux de ces filles me témoignent que:« Dans des ménages où les parents ne font que parler à leurs enfants en français, elles n’ont pas l’envi d’y aller parce que lorsqu’elles se rappellent que là où elles se dirigent on ne fait que parler en français», elles ont peur et honte d’y aller pourtant, s’était leur souci.



L’autre témoigne qu’«Un jour l’enfant de sa sœur avait apporté le devoir de français pour qu’elle puisse l’orienter. Le devoir avait comme question: Conjuguer le verbe Etre au Temps Présent. La fille dira à l’enfant que le réponse est: j’ai un cahier»



Imaginez, un tel nombre des filles sans éducation, quelles sortes des mamans deviendront – elles pour éduquer leurs enfants? Comment cette association peut aller de l’avant sous cette allure?



Ayant vu cela, comme j’ai une notion en français, j’ai vu bon de débuter avec une séance d’alphabétisation pour voir si mes collègues peuvent sortir un jour dans cet état d’analphabète.



C’est ainsi que, nous organisons la formation en alphabétisation pour trois fois par Semaine, toujours, dans la même Salle qui est destinée pour l’Atelier de Couture. C’est une Salle qui n’est pas adaptée suite à l’encombrement mais aussi, les matériels didactiques est en critique.

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