GENDER BASED VIOLENCE



Dans notre pays, la République Démocratique du Congo, la problématique ayant trait aux violences sexuelles et basées sur le genre constitue une préoccupation majeure et un combat pour lequel toutes les femmes, à quel niveau qu'elle se trouve doit toujours s'engager en vue de solidariser les victimes de ce fléau.



A cet effet, plusieurs actions sont mises en place par plusieurs organisations tant nationales que locales en vue de la recherche des voies et moyens pouvant nous amener à éradiquer ce maux qui a pris son origine depuis l'avènement de la guerre dite de libération dans notre pays.



Toutefois, parmi les stratégies mises en place, il a été d'une grande nécessité de pouvoir sensibiliser les victimes à la dénonciation; car, certaines victimes ne parvenaient pas à s'ouvrir, ce qui ne facilitait pas non plus leurs prise en charge médicale ou encore leur référence auprès des institutions sanitaires spécialisées.



C'est alors qu'après plusieurs ateliers de sensibilisation dans ce domaine, la majorité des victimes parviennent maintenant à s'ouvrir; d'où; elles facilitent la prise en charge sanitaire mais aussi l'accompagnement juridique par les structures mandatées.



Par ailleurs, d'autres actions sont orientées vers les auteurs de ces viols. Comment ? A travers des affiches; Slogans; Spots éducatifs....Dessins animés, par exemple, nos structures affichent à des places publiques pendant les campagnes de banderoles où il est écrit : VIOLER UNE FEMME, C'EST VIOLER SA PROPRE MERE.



A travers cette affiche, un homme bien éduqué doit se sentir honteux , concerné par cette interpellation.
Cependant, plusieurs actions doivent continuer à être menée car la prise en charge holistique des victimes ne parvient pas à atteindre toutes les victimes.
Je donne ici l'exemple de plus ou moins 150 femmes que j'avais visité dans un village en territoire de Kalehe. Ces viols massifs avaient été perpétrés par les milices rwandaises fdlr dans tout le village à plus ou moins 3 reprises. Parmi ces, femmes, il y a même de vieilles mamans de presque 70 ans. Avant de commettre leurn sale bésogne; ces derniers tuaient les époux de ces femmes, puisque presque toutes ces victimes sont veuves.



Je vous assure que lorsque ces femmes nous rapportaient ce qu'elles avaient subi, je versais les larmes, surtout pour les plus vieilles dont l'une d'elle me rapportait qu'elle disait à son bourreau qu'elle était sa grand-mère, malhereusement, cet argument n'avait pas convaincu ce groupe de malfrats apparemment maudits. Le plus jeunes parmi elles ont connus des viols à répétition, bien sûr avec toutes,les conséquences qui s'en ont suivi; car nous avions été mis en contact avec l'une d'elle qui développait déjà le VIH maladie; nous l'avions référée à l'hôpital de Panzi pour des soins, malhereusement; elle avait succombé après quelque temps. Quant aux autres, elles me rapportaient qu'elles se sentaient toujours abattues et incapable de poursuivre les travaux champêtres en vue de la prise en charge de leurs famille. A mon avis, je proposais qu'elles soient prises en charge économiquement; mais jusau'aujourd'hui, elles ne sont pas prises en charge par aucune organisation.



English translation by PulseWire member Aurore



In our country, the RDC, the issue of sexual gender-based violence is a major one. All women should engage in the fight against it, at whatever level, in order to show solidarity with the victims. Different local and national organizations have implemented a range of actions in this field. Their overall objective is to try to solve this issue, which plagues our country since the so-called liberation war. Among all strategies, what has been particularly important is to encourage victims to talk about their experiences. Some of them could not open up, which made their contacts with medical staff more difficult and prevented their reference to specialized health institutions. After attending many sensibilization sessions, most of them can now talk about it, which makes it easier for health and judiciary dedicated structures to assist them.



Other actions concentrate on rapists. How ? Mainly through visual materials, ads, mottos, educational short videos, animation movies...Duirng these campaigns, our structures occupy public space with this message : RAPING A WOMAN IS LIKE RAPING ONE'S OWN MOTHER.
A well-educated man should feel ashamed and concerned by this sentence. However, a range of actions should be continued since all victims do not yet benefit from a holistic care. I'm giving here the example of around 150 women I visited in a village of the Kalehe territory. Massive rapes have been perpetrated more or less 3 times by Rwandan militia Fdlr in this village. Among these women, I could even find old mums aged almost 70. Before committing these horrendous acts, members of the militia killed their victims' husbands, and almost all of them are widows now.



I can assure you that when these women were sharing their stories with us, I was crying, especially when a woman told me she tried to deter her persecutor that she was like her grandmum – without any result, unfortunately, on these apparently damned criminals. The youngest women have gone through repeted rapes, and of course had to bear the consequences of it. We were in touch with one of them who already developed the HIV, and we referred her to the Panzi hospital for specific care. Unfortunately, after some time, she passed away. Other women told me they were always depressed, unable to carry on field work and therefore to support their families. In my opinion, these women should be cared for economically, but no organization does that yet.

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