GENDER BASED VIOLENCE

Les négociations entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 n'ont pas débutés hier comme prévu. Selon la Radio Télévision Nationale, elle débute ce dimanche 09/12/2012 à Kampala. Toutefois, nous vous avions tenu informé de la dénonciation faite par les femmes de la province du Nord-Kivu, lesquelles se voient tout simplement écartées du processus, cependant, leurs réactions est générale, dans la mesure où toutes les femmes des provinces issues des régions provenant du découpage territorial de la province du Grand Kivu, notamment celles du Nord-Kivu, Sud-KIVU et celle de la province du Maniema sont concernées par les différentes guerres réccurentes au Kivu. Quant aux femmes de la Province Orientale, et celles de la Province du Katanga, elles sont aussi concernées par toutes les atrocités qui se passent dans la partie Est de la République Démocratique du CONGO. Par ailleurs, toutes les femmes de la RDC sont touchées d'une manière directe ou indirecte des conséquences qu'entraînent les conflits armés en RDC. C'est alors que une seconde réaction des femmes de toutes les tendances confondues venait d'avoir lieu à Kinshasa; la capitale congolaise, dénoncant la discrimination pure et simple des femmes congolaises aux différentes tables des négociations. Ici, nous citons, Kampala et Dare-salam en Tanzanie. D'autres part, les femmes congolaises refute tout simplement la tenue des négociations dans l'un des pays agrésseurs, notamment l'Ouganda. Elles souhaiteraient que ces assises se fassent dans un pays neutres auxdits conflits.
Notons que depuis l'avènement de ces conflits armés en RDC, la femme a payé le lourd tribut de toutes ces guerres sans non, les guerres que nous pensons d'usure et de destruction de la génitrice qui n'est autre que la femme. Partant de cette hypothèse, comment devons-nous être écartées puremment et simplement des négociations visant la reconstruction de la Paix ? Y a t-il la reconstruction de la Paix, sans l'apport de la femme, longtemps victimisée ? Nous disons non aux négociations sans FEMME.

English translation by PulseWire member Celya

Negotiations between the Congolese Government and the M23 rebels did not start yesterday as planned. According to the National Radio Television, they will start this Sunday 09/12/2012 in Kampala. However, we have kept you informed on the denunciations made by the women from the province of Nord-Kivu, who have quite simply been excluded from the process. Their reactions are general, in the sense that all women from the different regions and territories of the big Kivu Province, especially those from North-Kivu, South-KIvu and Maniema provinces are concerned about the recurrence of multiple wars in the Kivu. Women from the Province Orientale and those from Katanga Province are also concerned about the atrocities that are happening in the eastern part of the Democratic Republic of CONGO. In addition, all women in the DRC are directly or indirectly affected by the consequences generated by armed conflict in DRC. There has been a second reaction brought to different tables for discussion from women of all backgrounds in Kinshasa, the capital of Congo, denouncing the pure and simple discrimination against Congolese women.Here, on one hand, we are citing the ones in Kampala, Uganda and Dare Salaam in Tanzania. On the other hand, Congolese women definitely refute holding negotiations in one of the countries that have been aggressive, notably Uganda. They wish that such negotiations could be held in neutral countries.

It should be noted that since the advent of these armed conflicts in DRC, women have paid the heavy price of all these nameless wars that we think are the destruction of the progenitors who are none other than women. Based on this assumption, why would we be purely and simply not be involved in negotiations that are aiming at peace reconstruction? Can there be any reconstruction of the peace without women’s contribution after they have been victimized for so long? We say “no” to negotiations without women’s contribution.