The integration of ICT and its educational requirements



S'appuyant à l'origine sur les ressources naturelles, l'économie du pays s'oriente maintenant vers les industries de la connaissance dans lesquelles l'utilisation et le partage de l'information seront au coeur de l'action.
C'est dire qu'au fur et à mesure que nous entrons dans l'ère de l'information et de la communication, nous ne pouvons plus compter exclusivement sur les ressources naturelles et l'immigration pour assurer notre prospérité individuelle et collective. Notre société doit maintenant miser sur ses propres ressources humaines pour assurer sa croissance économique et demeurer compétitive. La nouvelle ère de la globalisation des marchés et du commerce international met en évidence, plus que jamais, l'importance de l'éducation.



Développer la capacité d'apprendre des personnes et des collectivités, tel est le défi qu'il nous faut relever. Nous appartenons maintenant à cet âge de la connaissance où nous aurons à apprendre notre vie durant. Deux nouveaux emplois sur trois nécessiteront l'acquisition d'un diplôme universitaire. Dans bien des domaines, les connaissances se renouvellent très rapidement (aux cinq, dit-on, dans le domaine du génie). L'éducation "sur demande", tant à la maison qu'au travail, deviendra de plus en plus chose courante. Les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) pénètrent le monde de l'éducation et du travail. Leur utilisation requiert l'acquisition de connaissances et de compétences nouvelles et, par le fait même, le développement d'autres routines dans l'enseignement et l'apprentissage. Il devient donc nécessaire de former des personnes qui puissent être capables, à la fin du secondaire, de repenser, d'analyser et de synthétiser des informations tout en démontrant une bonne capacité à apprendre. Le développement de telles habiletés suppose que les élèves fassent une utilisation judicieuse des nombreuses sources d'information mises à leur disposition, mais il s'appuie également sur des activités d'apprentissage qui feront appel aux TIC. C'est précisément par le moyen de telles activités que les élèves développeront cet esprit de coopération nécessaire au développement de la connaissance. La coopération fait elle-même appel à la capacité de travailler et de résoudre des problèmes en équipe que le monde du travail requiert de plus en plus l'intégration des NTIC. La technologie offre l'immense avantage de nous libérer de la répétition de certaines tâches. Pensons au personnel des banques confronté à l'exercice de nouvelles tâches depuis l'avènement des guichets automatiques, ou aux agents de voyage qui, voyant leurs clients s'enquérir du moment où ils pourront acheter leurs billets d'avion via le réseau Internet, réalisent qu'ils devront être des guides ou des conseillers efficaces s'ils veulent conserver leur clientèle. Pour satisfaire à la hausse des conditions standard de performance à laquelle est soumis le monde du travail, tous les ordres d'enseignement doivent revoir leurs pratiques, notamment l'utilisation du temps d'apprentissage. J'estime qu'il faut diminuer, ne serait-ce que de 2% par année, le temps consacré aux exposés magistraux pour les remplacer progressivement par des activités d'apprentissage plus exigeantes tant au plan intellectuel qu'au plan des interactions sociales. Cela ne s'applique évidemment pas aux enseignants et aux enseignantes qui ne consacrent que 40% à 50% de leur temps d'enseignement aux exposés magistraux et qui, par toutes sortes d'activités et de projets, engagent les jeunes dans des activités cohérentes, motivantes et exigeantes. L'enseignant-e devra innover dans ses méthodes de travail : en faisant appel à un réseau d'experts tels que planificateurs, théoriciens en science cognitive, artistes; en jouant le rôle de guide dans la recherche de l'information : "guide dans l'infosphère", "courtiers en ressources"; en expliquant plutôt qu'en apportant de l'information, en aidant à poser et à résoudre un problème; en co-apprenant à la manière d'un Grand Frère.
Develop the ability to learn from people and communities is the challenge we face. We now belong to this age of knowledge where we learn our life. Two out of three new jobs require the acquisition of a university degree. In many areas, knowledge is changing very quickly (the five, they say, in the field of engineering). Education "on demand", both at home and at work, will become increasingly common.
New technologies of information and communication technologies (ICTs) are entering the world of education and work. Their use requires the acquisition of new knowledge and skills, and thereby the development of other routines in teaching and learning.
It therefore becomes necessary to train people to be able, at the end of high school, rethink, analyze and synthesize information while demonstrating a good ability to learn. The development of such skills requires that students make good use of many sources of information available to them, but it also relies on learning activities that will appeal to ICT. It is precisely by means of such activities that students develop the spirit of cooperation for the development of knowledge. Cooperation is itself involves the ability to work and solve problems as a team the world of work requires more integration of ICT.
Technology offers the great advantage of freeing ourselves from the repetition of certain tasks. Think of the bank staff facing new tasks exercise since the advent of ATMs, or travel agents who, seeing their clients inquire when they can buy their tickets via the Internet, realize that they will be effective guides or counselors if they want to retain their customers.
To meet the rising standard of performance conditions placed upon the world of work, all levels of education should review their practices, including the use of learning time. I think it should be reduced, even if only 2% per year, the time devoted to lectures to replace gradually learning activities as demanding intellectually than social interaction. This does not apply of course to teachers and teachers who spend only 40% to 50% of their time teaching lectures and through all kinds of activities and projects, engage youth in activities consistent , challenging and demanding.
The teacher must innovate in its working methods: using a network of experts such as planners, theorists in cognitive science, artists playing the leading role in the search for information "guide the infosphere "," resource brokers ", explaining rather than providing information, helping to pose and solve a problem in co-learner as a Big Brother

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