LA FEMME ET LA SECURITE.

                               La femme est une personne de valeur dans la société africaine en général. C’est grâce à elle et avec elle que la société se construit. Nous avons comme devoir de faire comprendre aux femmes que malgré les préjugés qu’elles sont sujettes, elles doivent comme les hommes se sentir concernées par la sécurité dans leur milieu.

                                 Les hommes doivent coaliser avec les femmes en faveur de la sécurité pour maintenir la paix. Il faut qu’elle soit incluse dans le processus de sécurité. Nous sommes sans ignorer qu’elles sont des véritables actrices de changement. La participation de la femme est indispensable à l’établissement de la paix. De par nature, nous avons un cœur compatissant aux peines des autres, cherchant à ce que tout aille bien. Nous voyons les choses en détails quand les hommes ne voient qu’en gros. Si inférieure que puisse apparaître la condition de la femme, elle représente la nation, rien de durable ne pourra être construit sans elle. C’est évidemment au sein de la famille que l’action doit tout d’abord commencer. La femme est le point de départ de la société ; dans notre tradition on a toujours dit : « l’homme doit une fois à son père et deux fois à sa mère ». Un poète peuhl dit qu’avec la femme rien ne marche, mais que sans la femme tout est foutu.

                                              La femme n’est pas inapte à remplir telle ou telle fonction, mais la coutume ne lui en reconnait pas le droit. J’invite les femmes à prendre conscience du gouffre dans lequel nous a plongées la coutume et nous lever pour jouer notre rôle. Femmes, instruisez-vous, ayez la compétence pour la prise des décisions en matière de sécurité pour instaurer la paix à la manière des hommes.  CE QUE FEMME VEUT, DIEU VEUT dit-on.