SOS ! RDC Environnement : contexte du Nord-Kivu



Au vu des catastrophes causées par la méconnaissance du droit à un environnement sain, ce droit fait parler de lui-même, Il a été le premier à être reconnu de l’ensemble des droits civils , politiques, économiques, sociaux et culturels (la première générationnels droits de l’Homme :DDH 1789, DUDH 1948, PIDCP 1966, la Déclaration des NU à STOCKOLM, la Convention de PARIS du 16 novembre 1972 pour la Protection du Patrimoine Mondial, culturel, et naturel).
Le droit à un environnement sain est finalement celui qui n’admet pas d’exception, Il doit être défendu en temps de paix comme en temps en temps de conflits armés. La préoccupation de l’environnement en danger doit être une préoccupation de nous tous.
En effet, depuis les années 1994, le Nord-Kivu a connu un mouvement de déplacement massif des populations aux nivaux internes et externe provoqué par les affres des différentes guerres, l’éruption volcanique (2002), … bref fouillant l’insécurité indescriptible et indéterminée.
Dans cette situation, la coupe des arbres a été grande. Les populations fuyant l’insécurité dans certains endroits se sont concentrées dans d’autres milieux en exploitant à grande échelle la terre par l’agriculture et l’exploitation minière artisanale.
Ce mouvement a entrainé une surpopulation dans des grandes villes et une grande agglomération dans des villages du Nord-Kivu. Ce qui entraine automatiquement l’insalubrité, des pandémies et des constructions anarchiques indécentes… à cause de l’hospitalité naturelle et la solidarité légendaire et spontanée des peuples de la province du Nord-Kivu. Les différents conflits armés qui ont affectés la région des grands lacs ont donc eu depuis lors un impacte sensible sur l’environnement du Nord-Kivu. SOS ! Il faut s’y pencher. Le Nord-Kivu aspire aussi à un développement durable comme d’autres provinces du monde moderne.
Certains rapports de « violence de l’homme sur la nature » ne peuvent laisser les habitants du Nord-Kivu indifférents quant aux conséquences fâcheuses qui s’abattent sur leur milieu de vie. La prise de conscience de la fragilité de la vie dans un environnement insalubre doit conduire les responsables politiques congolais à prendre des mesures qui mettent la pendule à l’heure.
Nous soutenons l’idée de Mr P-M.Defare qui nous interpelle tous en découvrant que l’engouement des pays riches est, certes dicté par des raisons qu’évoquent les résultats des l’explosion industrielle. Au fait, renchérit-il « ce sont de gros pollueurs de la planète, les grands pays industrialisés qui sont les plus sensibles à la l’écologie : ils ont atteint un stade de développement qui non seulement les rend plus conscients des dégâts causés mais aussi leur donne des ressources financières pour y faire face »P-M.Defares, in l’ordre mondial, Armand Colin, Paris, 1998.P_&
Par ailleurs, « La RDC 2ème poumon écologique mondial », peut affronter ce problème sans attendre à la limite de ses moyens sans attendre que les grands pollueurs lui dictent la ligne de conduite de sa politique environnementale !
La position géographique de Nord-Kivu aux cotés de ses voisins directs : le Rwanda et l’Ouganda et ayant dans son actif patrimonial : les volcans, les lacs, les savanes, les milles collines, le mont Rwennzori, la source du NIL, le climat tempéré, l’eau thermale, le parc national des VIRUNGA, la forêt équatoriale ; le Nord-Kivu est un scandale géologique, un paradis touristique, une caserne des peuples Pygmées , le berceau de l’humanité grâce à la découverte de l’homme d’ISHANGO… Cette province permettrait à la RDC de parler de vive voix à toutes les conférences internationales sur l’Environnement en général et en particulier à tous ses pays voisins avec lesquels ils peuvent tous ensembles mener des actions durables et concrètes dans la sauvegarde de l’environnement. Mais cela n’est possible que si au niveau de chaque Etat règne une législation forte qui intègre la participation des communautés locales à la gestion de l’Environnement.
Il est très dommage de voir et d’assister impuissamment l’environnement du Nord-Kivu en péril et en train de se détériorer au vu et au su de l’œil complice de tous : Communauté International et gouvernement nationale. C’est ce que nous avons constaté à partir de plusieurs signes. Parmi les quels :




  • Incendie systématique de vastes étendus des champs des pauvres autochtones par des rebelles non autrement identifiés et impunis ;

  • La mauvaise gestion des déchets : emballages de toutes sortes, vieux véhicules abandonnés…

  • Les constructions anarchiques

  • Le manque d’une urbanisation des villes et des grandes agglomérations.

  • La coupe à grande échelle et désordonnées des bois de chauffage et de construction : pas d’électricité, ni de gaz à cuisine…

  • la déforestation, la dégradation de la forêt vierge située au grand Nord-Kivu, et la destruction massive de cette forêt, à cause des facteurs démographiques, sociologiques, économiques : floraison commerciale de l’exportation en grande quantité des planches et des grumes;

  • L’agriculture mécanisée : recherche des fermes et plantations et grandes concessions pour l’exploitation minière faite après la technique de brulis ayant comme conséquences majeures :

  • Erosion, inondation, pluies acides, température extrêmement élevées ou trop basse,

  • La pollution de l’eau (des rivières) et de l’air (brouillard épais pendant toute la saison sèche), vents extrêmes,

  • Apparition des crues d’eau saisonnière et augmentation de charge sédimentaire des cours d’eau,

  • Suppression massive des tous les habitants de la forêt,

  • Ainsi que l’épineuse question du BRUIT d’origines diverses : veillées de prières, des deuils ou mariages, groupe électrogène et autres moteurs et engins, les bars et buvettes, les cris aux voleurs, les coups de balles, des radios, des téléphones portables, les orages…

  • Bref ; atteinte grave à l’environnement !

  • QUELQUES SOLUTIONS :

  • EDICTER DES LOIS SUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT EN RDC : et en faire une large diffusion et assortir des sanctions exemplaires pour décourager la destruction de l’Environnement

  • Faciliter l’accéder aux différentes sources d’énergie.

  • Projet : sensibiliser, éduquer la masse et vulgariser ses lois sur l’Environnement en toutes les langues nationales par des émissions radiotélévisées radiodiffusées.



Me Wivine KAVIRA BURUTHERE, Avocate



English translation by community member jmasa



SOS! DRC Environment: context of North Kivu

In view of catastrophes caused by the lack of knowledge about people's right to a clean environment, it has cast a light of the rights people have. It is the first to be recognized of all civil, political, economic, social, and cultural rights (the first generational rights of man: DDH 1789, DUDH 1948, PIDCP 1966, Declaration of the United Nations in STOCKOLM, the PARIS convention Novembre 16, 1972 for the Protection of the World, Cultural and Natural Heritage.
The right to a clean environment is finally one that does not admit any exception. It must be defended in times of peace or war. The preoccupation with the endangered environment must be a concern for us all.



In fact, since 1994, North-Kivu has known massive movement of population displacement at internal and external levels and provoked by the torment of different wars, volcanic eruption (2002), in a word, creating an indescribable and undetermined insecurity. In this situation, the cutting of trees has been great. The populations fleeing the insecurity gathered in other places while exploiting at a large scale the soil by agriculture and artisanal mining.
This movement has led to an overpopulation in cities and villages of North-Kivu which leads automatically to unsanitary conditions, pandemics, and indecent anarchical constructions because of the natural hospitality, legendary and spontaneous solidarity of people of the province of North-Kivu. The different armed conflicts which have affected the great lake region have therefore had a sensitive impact on the environment of North Kivu. SOS! we must take care of it. North-Kivu also aspires to a durable development like other provinces of the modern world.



Certain reports of “violence of man on nature” can not leave the inhabitants of North-Kivu indifferent as terrible consequences are revealed in their territory. The awareness of the fragility of life in an unhealthy environment must lead Congolese politicians to take appropriate measures. We support the idea of Mr. P-M. Defaire that strikes us all, the fact that rich countries are driven by the impact of the industrial revolution. In fact, he says “These rich countries are the biggest polluters of the planet, but are also the most sensitive to ecology. They have reached a stage of development which make them more aware of the devastation caused but they also have financial resources to help out “P-M. Defare, in “L'Ordre Mondial, Arman Colin, Paris, 1998,
Besides, “The DRC 2nd ecological world lung” can face this problem without waiting for the big polluting countries to dictate the Congo's line conduct in its environmental policies.



The geographic position of North-Kivu next to its direct neighbors: Rwanda, Uganda, and having under its belt : volcanoes, lakes, savannas, thousands of hills, the mountain Rwennzon, the source of the Nile, the temperate climate, thermal water, the national park of Virunga, the equatorial forest.North-Kivu is a geological marvel, a touristic paradise, a huge number of Pygmy people, the cradle of humanity thanks to the discovery of the Ishango man. This province would allow the DRC to speak live to all international conferences on the environment in general, and in particular, to all these neighboring countries which which they can lead long -term and concrete actions to save the environment. But this is only possible only if each state creates a strong legislation which integrates the participation of local communities to the management of the environment.



It is such a pity to be powerless about the destruction of the environment of North-Kivu and to be the accomplices to such crimes as are the international community and national governments. Here are the signs we have noticed:



-Systematic burning of the large fields natives have by unidentified and unpunished rebels.
-Bad waste management: old abandoned vehicles, wrappings
-Anarchic buildings
-The lack of an urbanization of cities and great agglomerations.
-cutting trees at a large and disorganized scale for heat and construction: no electricity, nor gas stoves
-Deforestation, degradation of the virgin forest situation in greater North-Kivu, and the massive destruction of this forest, because of demographic, sociological and economic factors: increase in the exportation of logs and planks.
-Machine generated farming: research of farms and plantations and mining licences for the mineral exploitation made after slash and burn farming which major consequences are:
-Erosion, flooding, acid rains, extreme elevated or low temperatures,
-The pollution of water (of rivers) and of air (thick fog during the whole dry season), extreme winds
-Rise in flood flow and the increase in rivers sediments
-Massive disappearance of all the forest inhabitants
-as well as the thorny question of noise of diverse origins: prayers; wakes, funerals or marriages, electric generators and other motors and engines, the bars and snack bars, shouts when thieves are around, bullets
-in a way a lot of harm is done to the environment



SOME SOLUTIONS:
-edict laws on the protection of the environment in the DRC: and make a large diffusion and follow up with exemplary sanctions to discourage the destruction of the environment
-facilitate the access to different sources of energy
-project: sensitize, educate the masses, and simplify its laws on the environment in all national languages by radiotelevised and radiodiffused programs.

Like this story?
Join World Pulse now to read more inspiring stories and connect with women speaking out across the globe!
Leave a supportive comment to encourage this author
Tell your own story
Explore more stories on topics you care about