VIOLENCES DES DROITS HUMAINS A L'EST DE L'AFRIQUE



La Paix et la Sécurité constituent deux facteurs-clés de développement durable. Aucun Pays au monde ne peut penser émerger lorsque l'insécurité s'y installe. Le cas de la partie Orientale de la RDC dépasse tout entendement. Il ne se passe plus un jour sans qu'on ne parle des massacres, pillages, violations flagrantes des droits humains. Les populations vivant cette partie du pays vivent un calvaire sans précédent. Les cas les plus récents sont ceux de l'attentat du Docteur Denis MUKWEGE, Médecin Directeur de l'Hôpital de Panzi, agressé le jeudi de la semaine passé à son domicile, sise avenue Muhumba, en commune d'Ibanda. Comme bilan de cet attentat, son cuisinier tué par balle, pendant que lui même venait d'échapper de justesse les coups de balle lancés vers sa direction. Pendant ce temps, l'un des assaillants lui avait ravi le contact de sa voiture, retrouvé le lendemain du drame à Bugabo, en commune de Kadutu. Cette situation a fait que ce dernier et sa famille ont quitté Bukavu pour une autre destination. Plusieurs autres cas sont à déplorer, notamment, l'enlèvement de 3 prêtres catholique du diocèse de Beni/Mbau en Province voisine du Nord-Kivu. Toujours dans la ville de Bukavu, au courant de la même semaine, un corps inanimé venait d'être ramassé dans un caniveau. Un autre jeune homme du nom de Douglas venait d'être tué par balles alors qu'il rentrait chez-lui aux environs de 20H, plusieurs autres cas sont à déplorer.
Par ailleurs, l'Archidiocèse de Bukavu a commémoré ce 29 octobre l'assassinat de son Pasteur, l'Archevêque Christophe Munzihirwa assassiné en 1996, pendant qu'il jouait un rôle assez important d'homme de Dieu au sein de son Eglise en particulier et de la population du Sud-Kivu en général.
Nous décrions cette insécurité qui entraîne ipso facto la fuite des cerveaux, les homicides, y compris les violations intempestives des Droits Humains.
Nous pensons que cette fois, la communauté Internationale ne va pas continuer à rester insensible face à la détresse de toute une nation contrainte à vivre dans un calvaire.
A cet effet, nous sollicitons une intervention urgente de la communauté internationale pour que l'insécurité soit maîtrisé et que la justice tant nationale qu'internationale fassent leur travail.



English translation by PulseWire member sarahplew



Peace and security constitute two key factors in durable development. No country in the world can plan to emerge while there is instability. The case of the Oriental part of the DRC exceeds all understanding. Not one day passes without one speaking of massacres, pillages, and flagrant human rights violations. The people living in that part of the country suffer ordeals without precedence. The most recent cases are those of the attendant of Dr. Denis Mukwege, medical director of the Panzi hospital, attacked Thursday last week at his home located on Muhumba Avenue in the town of Ibanda. Like the fate of his attendant, his cook was shot while he himself had just narrowly escaped gunshots in his direction. During this time, one of the assailants had been hit by a car, found the next day during the chaos at Bugabo in the town of Kadutu. That situation happened and then his family left Bukavu for another destination. There are many other cases to bemoan, notably the burial of three preachers of the Catholic diocese of Beni/Mbau in the neighboring province of North-Kivu. Yet in the town of Bukavu, during the same week, a dead body was just picked up from the gutter. Another young man by the name of Douglas was just shot while he was coming back home around 8 pm, and there are many other cases to bemoan. Moreover, the Archdiocese of Bukavu commemorated the October 29th assassination of his pastor, the Archbishop Christophe Munzihirwa, assassinated in 1996 while he was playing a role as important to man as to God- healing his church in particular and in general the population of South-Kivu.



We decry this instability, which leads ipso facto to the cutting of heads and the homicides that include the untimely violations of Human Rights.



We think that this time, the international community is not going to continue to remain insensible while facing the distress of an entire country impelled to suffer. To this effect, we ask an urgent intervention from the international community so that the insecurity can be mastered and that both national and international justices do their jobs.

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