ma biogrqphie

Je voulais écrire sur des cas que j'ai vécu moi même dans notre province du Sud-Kivu concernant le travail c'est à dire l'embauche dans notre cas particulier,
Le titre de notre journal est le chômage pour la plus part de femmes dans notre pays en général et dans notre province en particulier cas de la ville de Bukavu,

Introduction

Définition

Par chômage on entend quelqu'un qui n'a pas de travail, qui n'a pas d'emploi rémunérant pour subvenir à ses besoins pour survivre; si on peut encore dire que le chômage c'est le contraire le l'emploi; si on dit que quelqu'un est chômeur c'est à dire qu'il n'a pas d'emploi.

C'est quelqu'un qui est dans le besoin surtout sur le plans financier or comme nous le savons nous tous si on n'est pas embauché quelque part il n'ya pas moyen de vivre ni de subvenir même aux besoins les plus primaires.
Ainsi donc; comme nous ici chez nous dans notre province; nous étudions depuis l'école primaire; secondaire et voir même au niveau anniversaire et on parvient même à faire des stages de professionnalisation mais après tous ces efforts consentis on reste sur la rue peut être entrain de quémander (faire la mendicité) auprès de membres de famille, des amis et connaissances qui ont un rang social favorable par rapport à nous.
Si j'ai choisie ce sujet c'est par ce que moi même j'en suis victime et peut être les résultats que j'attends en le partageant avec d'autres personnes de notre communauté pourront m'aider ainsi que ceux là qui ont ce même problème et qui voudront mieux partager avec nous ce problème pour aider les autres qui ne sont pas informés mais qui sont aussi touchés comme nous par ce dernier.
Pour y aller, je commence par vous narrer mon histoire que j'ai vecu moi même comme je vous l'avais dit que ce le sujet qui m'a intéressé sur le genre, une expérience ou un fait vécu par moi même dans mon parcours ou dans ma vie.
Quand j'ai terminé mes études secondaires, je savais que je devais entamer automatiquement mes études universitaires, alors que j'attendais les résultats des examens d'Etat, un ami à mon papa m'avait proposé de l'aider à vendre dans sa boutique et faire une formation dans la vente de médicaments pour enfin l'aider à vendre les médicaments dans sa pharmacie car ce monsieur était vraiment un débrouillard dans de petites affaires.
Entre temps les résultats des examens d'Etat sont sortis je devais demander à mon papa si je pouvais prendre l'inscription à une institution universitaire de mon choix, Dommage! s' est-il exprimé comme ton grand frère qui vient juste avant toi n'as pas encore terminé ses études universitaires tu ne peux pas y accéder aussi en plus tu es une fille tu n'as pas vraiment besoin des études universitaires tu vas peut être te marier et tu seras à la charge de ton mari et c’est lui qui profitera de tes études non pas moi et ma femme.
Désespéré, je suis resté dans la boutique où j'étais occupé pendant 1année et après cette année, je suis allé travailler dans une autre boutique ou on vendait aussi des bouquins et des fournitures de bureau et là j’ai fais six ans. Mais mon souci étais toujours d’étudier, de faire l’université comme j’avais été promis par mon père qui m’avais déçue.
Pendant les six ans je me demandais comment je pouvais poursuivre mon objectif des études universitaire au même moment j’avais crée des connaissances et des amitiés, l’une des ces amies à qui j’avais demandé du travaille pendant mon parcours de travail et à qui j’avais expliqué mon souci, c'est-à-dire le problème que j’avais d’avoir un bon travail plus ou moins bien rémunéré m’avait demandé mon niveau d’étude pour qu’elle sache comme elle peut m’aider. Je n’avais pas beaucoup étudié je lui avais répondu, j’ai seulement le diplôme d’état, elle m’a dit qu’ elle allait m’aider si j’avais tout au moins le diplôme de graduat dans l’économie, informatique, sciences commerciales ou tout autre discipline en sciences sociales.
Désolé pour toi mais tu es encore top jeune tu as tout les atouts, tu peux toujours étudier et tu auras des opportunités dans l’avenir m’a-t-elle répondit, je lui avais dit que mon souci étais que j’étudie et avoir même le diplôme de graduat comme elle m’avait demandé mais je n’ai pas de moyens financier.
Malgré le manque d’argent, du bource d’étude et ou du sponsor pour étudier je tiens à cœur et je peux toujours faire mes études universitaires si possible. L’amie à qui j’avais demandé du travaille, je lui avais expliqué le problème qui avait fait à ce que je n’avais pas étudié jusqu’au niveau même de graduat que j’étais discriminée par mon père parmi ses enfants il avait choisi les garçons comme ayant le droit étudier jusqu’au niveau de l’université car il seront des responsables et que les femmes étudient pour le profit de leurs maris, alors lui mon père comme il est pauvre, il se consacre sur les frais académiques pour ses garçons. Elle n’avait pas hésité elle m’avait assuré son aide pour cette fin pourvu que je que me supporte pour le reste, j’étais hors de moi-même quand elle m’a dit cela ; j’ai failli mourir, tombé de joie mais s’était au milieu de l’année académique je devrais attendre la nouvelle année.
La nouvelle année académique approchant j’ai pris l’inscription et j’ai commencé mes études en management et sciences économiques comme me l’avait proposé ma sponsor
J’avais eu de bon résultats en première année de graduat ce qui a achanté mon mon amie et l’a encouragé davantage pour me supporter encor l’année suivante, je me suis forcé l’année académique suivante malgré le manque de quelques fournitures pour créer d’autres connaissances au niveau de l’université à qui j’avais expliqué aussi mon problème et parmi eux il y avait ceux qui avaient des bources et d’autres étaient né de familles riches qui m’ont soutenus ils m’avaient aidés aussi à trouver des fournitures académiques pour la deuxième graduat.
C’était la même chose pour tout mon parcours du premier cycle, quand ma sponsor avait remarque mon courage, elle a décidé de continuer à payer pour moi jusqu’ à terminer la licence comme elle n’avait pas ou me trouvé du bon travaille comme je l’ai souhaité.
Juste après mes études donc pendant qu’on attendait la collation de grade académique fort malheureusement ma sponsor a reçu sa mutation pour aller travailler dans un autre pays avant qu’elle ne ait pas encore donné du travaille comme elle m’avait promis.
Son départ était pour moi un choc mais je m’étais consolé du fait que j’avais déjà mon diplôme non pas par mes efforts personnels mais à travers mes connaissances et la bénédiction Divine j’avais expliqué à mes proches ainsi à mes connaissances tout proches.
Après mes études, je devais me débrouiller pour trouver du travail, la réalité de notre pays aussi à causer un autre problème ; pour trouver de l’emploi, même on a le diplôme et même des atouts qu’il faut, on doit avoir quelqu’un pour intervenir, on être issu d’une famille reconnue, ou être d’un parti politique ou être prêt à tout dans le cas contraire on vous demande une longue expérience professionnelle d’au moins trois ans et pourtant on accepte pas de nouveau lauréat dans le monde du travaille .
J’avais aussi connu un monsieur pendant que je travaillais dans la boutique, c’était un papa je vais dire marié qui avait une bonne intention de m’aider à pouvoir trouver un bon travaille mais qui lui aussi m’avait demandé d’avoir un diplôme universitaire, après mes études et le départ de mon amie, j’étais obligé de lui expliquer mon problème. Il a promit de m’aider quand je lui avais remis mon dossier, il l’a pris et m’as promis de me rappeler au bon moment. Quand le moment est venu, il m’avait appelé et m’a donné une condition de coucher avec lui pour que je mérite ou pour que je sois admis de passer le test et que je sois embouché sans problème.
J’étais encore désolé désespéré et je me suis dis qu’il faillait vivre dans un monde ou il n’y a pas des gens car la ne sert à rien, mais après cela, j’ai eu une idée de me créer moi-même un emploi entre temps je n’ai rien comme moyen financier que faire !...
J’ai réussi à regrouper deux de mes anciens collègues de la boutique et deux anciens camarades de l’université on a ouvert avec eux un petit centre artistique qui jusque là ne produit rien mais on espère que dans le future ça peut produire et on pourra nous aussi donner du travaille aux chômeurs si vous nous aidez avec des idées constructives
Voila en bref mon histoire mes chères sœurs de la communauté world pulse et je vous remercie de n’avoir accueilli au sein de la communauté.

English translation by PulseWire member Sarah Noyce

I wanted to write about something which I have experienced myself, in our province of Sud-Kivu, concerning work and, in particular, employment.

The title of this blog entry is Unemployment, something which affects most women in our country in general, and also in our province, particularly in the city of Bukavu.

INTRODUCTION

By ‘unemployment’ we understand someone to be without work, someone who does not have a job which covers the costs of living and pays for everything we need to survive: we can say that unemployment is the opposite employment. We can say that someone who is unemployed is someone who does not have a job and someone who is in need of financial aid. As we all know, if we’re not employed somewhere, we don’t have the means to live or even to cover the most basic of needs.

And therefore, knowing this, we in our province learn at primary school, secondary school, and even succeed at finding professional work experience placements, and yet in spite of all these efforts we still find ourselves on the streets, maybe begging, next to family members, friends, and acquaintances who are of a more favourable social standing in comparison to us.

I’ve chosen this subject because I am a victim of this myself. Maybe the results of sharing this with other people in our community will help me, whilst also helping those who have the same problem and who also want to share it with us in order to help others who are not very well informed about this problem and yet are also affected by it, like us.
To start with, I am going to tell you my own story and explain the experiences which I have had during my career and in my life.

When I finished secondary school, I knew that I definitely had to start my studies at university. Whilst I was awaiting my exam results from the state, a friend of my father asked me if I wanted to help him with selling products in his shop and do a training course in sales (specifically of medicine) to ultimately help him sell medicines in his pharmacy, since this man was really very clever when it came to small business.

In the meantime, I received my exam results and had to ask my father if I could enrol in a university of my choice. “What a shame!” he said. “Since your brother, who comes just before you, hasn’t finished his degree yet, you can’t go to university. Also, you’re a girl, you don’t really need to go to university or have a degree. You might marry and then you’ll belong to your husband and it’ll be him who profits from your degree, not me and my wife”.

Desperate, I stayed at the shop and worked there for a year. After that I went to work in another shop which sold books and office stationary, and I stayed there for six years. But I always wanted to be studying, to go to university like my father had promised me before letting me down.

During those six years I asked myself how I could pursue my goal to study at university. At the same time, I had created some acquaintances and some friendships. One of these friends, who I asked for work and to whom I explained my worries and the problems that I was having in finding a job which was more or less well paid, asked me what level of qualification I had so that she could know how she could help me. “I haven’t studied much” I told her, “I only have a school diploma from the state”. She told me that she was going to help me if I had at least a graduate degree in economics, information technology, commercial science, or all other disciplines of social science. “I’m sorry, but you are still too young. You have all the right assets, you can still study and you will have opportunities in the future” she said. I told her that I was anxious to go to university and get a degree, like she had asked me, but that I did not have the means to finance it.

Despite my lack of money, a scholarship or a sponsor for my studies, I kept my dream close to my heart and knew that I could still go to university if it were made possible. I explained to the friend, who I had asked for work, the problems which had arisen due to the fact that I hadn’t studied to a graduate level. I told her about how my father had discriminated against me amongst his other children and how he had chosen only the boys of the family as having the right to go to university, since ‘they will be responsible, and only husbands can profit from the degrees of their wives’. I explained how that is the reason why my father, who is poor himself, is only willing to pay academic and university fees for his sons. My friend did not hesitate in assuring me that she would aide me in paying the fees, provided that I would support myself for the rest. I was beside myself when she told me this and felt like weeping tears of joy. It was the middle of the academic year however, and so I had to wait for the beginning of the next year.
With the new academic year approaching, I enrolled and began studying management and economics, just as my sponsor had advised me to do.

I achieved good results in my first year which pleased my friend and encouraged her more to support me again in the following year. I forced myself through the following academic year in spite of a lack of stationary and equipment. I explained my problem to some other friends that I had made at university and amongst them there were those who had scholarships or came from rich families who supported me and helped me get what I needed.

It was the same for the whole of my time there. When my sponsor saw my courage she decided to continue paying for me all the way until the end of my degree, since she had not been able to find me a god job as I had hoped. Just after my degree, while waiting for my final results, very unfortunately my sponsor got a transfer to work in a different country, before she was able to give me a job as promised.

Her leaving was a shock for me. But I was consoled by the fact that I already had my degree, and not just through my personal efforts, but through the people I had met and through divine benediction. I explained this to those closest to me.

After my time at university, I had to manage finding a job by myself. But the reality of our country also posed another problem: to find a job here, even if you have a degree and all the attributes necessary, you have to know someone to ‘put in a good word for you’, or you have to come from a well known family, or you have to be a member of a political party, or you need to already have a long professional experience of at least three years. New and successful graduates are not accepted into the world of work.

I had also got to know a man whilst working in the shop. He was a father and married, I think, who had wanted to help me find a job but had also asked me if I had a degree. After I had finished university and my friend and sponsor had left the country, I was obliged to turn to him and explain my problem. He promised to help me once I had given him my CV which he took, and promised to ring me when something came up. When something did come up, he rang me and told me that in order to be admitted to sit the test and be employed with no problem I would have to sleep with him.

I was once again distraught and told myself that I’d be better off living in a world with no people since here it was hopeless. But after that I had the idea of creating a job myself, in the meantime however I had no money. So what could I do?! ...

I succeeded in bringing together two of my former colleagues from the shop and two old friends from university, and with them I opened a small arts centre. Up to now it hasn’t produced anything but we hope that in the future it can produce things and that we will be able to give work to unemployed people if you help us with some constructive ideas.

Well there you have it my dear sisters of the World Pulse community, my story in brief, and I thank you for having welcomed me into the heart of the community.