L EDUCATION DE LA FILLE

EDUCATION DE LA FILLE

L’éducation n’est pas un privilège que la société donne aux enfants, c’est plutôt un devoir que cette société doit accomplir pour tous les enfants conformément à l’article 28 de la convention relative aux droit des enfants. Pour cette raison, l’éducation doit être considérée comme un droit fondamental pour tous sans discrimination de sexe ni raceen toutes situations de crise (conflit) ou même de paix, c’est pourquoi, l’analyse de ce contexte est très important pour garantir des interventions éducatives appropriées, pertinentes, sensibles à tous.

La non éducation de la jeune fillereste un frein réel au développement et à l’épanouissement d’une communauté. La femme joue un rôle déterminant dans l’éducation car elle est l’élément moteur de la société. Un législateur a dit:«éduquer une femme, c’est éduquer toute la société» cela prouve en suffisance la place qu’elle occupe dans la société en général. Un pays sans éducation de la femme est un pays sans avenir .D’ après le rapport mondial de suivi de l éducation 2013 - 2014 de l’ UNESCO, 493 millions des femmes au monde sont analphabètes et environ 30,8 millions sont privées de l’ éducation, malgré les interventions des siècles, des mobilisations, des revendications et des lois proclamées pour faire reconnaître les droits des filles et des femmes.Les gaps en éducation des filles se font sentir et les obstacles persistent pour faire progresser leur éducation. D’ après le même rapport de l’UNESCO, la parité fille – garçon ne sera pas atteinte malgré que les gouvernements poursuivent leurs efforts en matière de scolarisation des filles.

Pour le cas spécifique de la République Démocratique du Congo (RDC), mon pays d’origine, il se pose beaucoup de défis pour l’éducation de la jeune fille car de par la coutume celle-ci est trop marginalisée, elle est considérée comme simple ménagère, la fille n’a qu’un seul rôle de s’occuper des choses de la maison (faire la Vaisselle ,préparer à manger ,aller au champ ,servir le plaisir sexuel ,faire des enfants) d’où la jeune fille est encore déconsidérée dans nos sociétés africaines, elle n’a jamais eu les mêmes statuts qu’un garçon. Cela est justifié du fait qu’en milieu rural, par exemple, en territoires de Fizi, Shabunda,de Kalehe…et partout ailleurs en Province du Sud-Kivu ,le taux d’achèvement à la scolarisation de la jeune fille est inférieur à 20%. Les familles préfèrent s’occuper de la scolarité des garçons au détriment des filles. Etant aussi dans la région où les guerres sont en répétitions, la fille est victime de beaucoup d’exactions liées à sa nature même car elle est exposée aux plusieurs abus entre autre (violence sexuelle, harcèlement sexuel même en milieu scolaire…) qui a comme conséquence le mariage précoce, les grossesses etc. L’éducation d’urgenceorganiséedanscertainesparties touchées par les conflitsesttrèsimportante,car elleassure la protection aux filles et leurs apporte un retour à la vie normale et réduit les facteurs des risquesdans les cas de crise (conflit) et de paix tels que: lesgrossesses, lesmariages précoces, la dépendance.

L éducationdoit être inclusive, sans discrimination, en impliquant legenre, selon les résolutions 1325 de la charte des nations unies sur les femmes en rapport à la paix et à la sécurité ainsi que les résolutions 1612 des nations unies sur les enfants affectés par les conflits, soulignent les besoins pour lesquels les acteurs humanitaires adoptent la perspective genre et d’ assurer les besoins spéciaux des femmes et des filles pendant cette période épineuse des déplacements et des retours. La protection des droits et le bien- être des enfants- filles affectés par les conflits armées soit assurée. En ce qui concerne le secteur de l'éducation en RDC, Il est prouvé que l’Etat Congolais n’est pas encore à mesure de prendre en charge l’éducation des enfants à l’école , le quart de ces dépenses est assuré par les parents(cfr le rapport de l’UNICEF 3) car l’Etat n’est pas à mesure de fournir un appui dont les écoles en ont besoins. Le suivi du secteur éducatif ne reprend que progressivement à la faveur des projets de l’aide internationale. C’est qui fait que l’Education des filles connaît un sérieux problème en RDC car ce sont ces familles qui ne savent pas la valeur de l’Education de la jeune fille qui prennent en grande partie la charge de la scolarité de leurs enfants et qui ignorent l’importance de l’instruction de la fille tout en privilégiant seulement les garçons et pourtant il est démontré que la population féminine représente 52% de la population totale. Discriminé ce grand nombre de cette population cause beaucoup d’ennuis dans la vie humaine car elle est une force incontestable dans l’Education de l’homme sur tous les plans ( social ,politique ,économique ,socioculturel ,etc.) Nous observons de difficultés de leadership féminin du fait que notre coutume accorde moins d'importance à l'instruction de la femmepour des raisons purement culturelles, de nombreuses famillespréfèrent investir dansl'éducationdes garçons plutôt que desfilles. Pour que les nations puissent aller de l’avant, les gouvernements devraient multiplier leurs efforts afin de prendre des mesures à ceux-là qui ne veulent pas se conformer à la loi qui donne la chance à tous les enfants sans discrimination à l’Education, cela nous aiderait à se développer.

Une histoire des quelles que filles que nous avons rencontrées: nous avons voulu savoir pourquoi elles n’étudiaient pas, elles nous ont rencontré que leurs familles les ont traité de sorcière et depuis ce jour là elles avaient été retiré de l’école, même à l’école les camarades les repoussaient, elles sont discriminées, rejetées par tous et même leurs familles. Toute la société disent qu’ elles ont bloqué les avoirs de la famille et plongé la famille dans la misère et pauvreté, et qu’elles étaient responsable de décès observés dans leurs entourage, par exemple une épidémie de cholera s’ était observé dans une communauté qui négligée les normes de l’hygiène ici chez nous, certaines filles et femme ciblées comme sorcières avaient été tuée( justice populaire) et les auteurs n avaient pas été poursuivi par les autorités, tous disaient que la société devient paisible. Chose étonnante ce phénomène fille (femme) sorcière va en grandissant et, elle est entretenue par les familles, les pasteurs qui veulent attirer les fideles dans leurs églises , soit disant qu’ils sont de prophètes. Ceci constitue un frein à la scolarisation des filles et à la promotion des droits de la femme.

Quelles pistes de solution

Sensibilisation des parents, autorité locales, administratives, le militaire, la police…,les filles( femme) sur l’ importance de l’ éducation des enfants spécialement les filles, l’accès à l’éducation, le droits et la protection de l’enfant fille et l’éducation primaire gratuite.

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L’application de la résolution 1612 du conseil de sécurité des nations unies ainsi que de la stratégie de développement de l’enseignement primaire secondaire et professionnelle(EPSP) avec tout les acteurs clés de la communauté, dans une approche participative et que le programme discute de la problématique de la non scolarisation des filles en particulier jusqu’à l’échelle mondiale.

NB. Il ya plusieurs autres piste, ces que je vient de citer ne suffissent pas.

EN CONCLUSION

La problématique du non scolarisation de la fille reste un obstacle qui persistent et nous disons encore que c’est un gap qui se fait sentir. Unissons nous pour que les filles du monde en général et de la RDC en particulier ait l’accès à l’éducation.

Remerciements

Elles s’adresse à l’organisation MAMA SHUJAA qui grâce elle je suis capable de publié ce message one line, ainsi qu’ à worldpulse et toute les femmes qui militent pour le droit de la femme à travers le monde.

Pricile Barhafumwa COORDINATRICE APADS